«Le Sénégal, premier État partie signataire à ratifier le Statut de Rome, le 2 février 1999, portant création de la Cour pénale internationale (Cpi), entend réaffirmer son engagement pour l’exercice du droit international juste et du multilatéralisme».
Cette déclaration est contenue dans un post sur X, anciennement Twitter, du ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, consulté par «Le Soleil». Le ministre Cheikh Niang, a affirmé la volonté de notre pays de renforcer les liens avec la Cpi. C’était à la suite d’une audience accordée, hier, lundi, 1ᵉʳ décembre, à Tomoko Akane, présidente de la Cour pénale internationale (Cpi). D’après lui, «cette consolidation doit permettre de renforcer la lutte contre l’impunité et assurer une meilleure protection des droits de l’Homme». Cet échange entre les dirigeants de la Cpi et le ministre des Affaires étrangères se déroule dans le cadre d’une visite officielle au Sénégal qui a débuté le 27 novembre 2025.
À cette occasion, la juge Tomoko Akane, accompagnée de la seconde vice-présidente, la juge Reine Alapini-Gansou, ont rencontré le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. La présidente de la Cour a salué le soutien constant du Sénégal au droit et à la justice pénale internationale. Pour rappel, la Cpi mène des enquêtes et juge les personnes accusées des crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale : génocide, crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crime d’agression. Cent-vingt-cinq États parties ont adhéré au Statut de Rome de la Cpi reconnaissant de passage sa compétence pour juger les crimes susmentionnés.
Mamadou Makhfouse NGOM

