Porte-parole des Associations islamiques du Sénégal, lors de la célébration de la journée dé diée aux « daara », le Pr Moctar a plaidé pour plus de finance ments à l’endroit des écoles co raniques.
« Nous sollicitons la hausse du budget alloué aux « daara » pour mieux prendre en compte leurs préoccupations. Si nous voulons réellement faire émer ger les « daara », il nous faut un plan Marshall en matière de fi nancement, qui permettra dans les trois ans à venir, de mettre les « daara » dans les conditions qu’ils méritent », a préconisé le M. Kébé. Face au chef de l’État, il a souligné que la performance économique du pays est impor tante, mais pour eux les acteurs des « daara », la seule perfor mance qui leur importe, c’est celle de leur sous-secteur, de la religion. D’après le Pr Kébé, les acteurs des « daara » sont « vic times depuis longtemps d’une injustice » dans le pays.
« Au jourd’hui, pour que nous puis sions rattraper le temps perdu, il est nécessaire que l’État nous appuie. S’il n’est pas impliqué, la charge sera lourde pour nous et nous allons nous en sortir difficilement. C’est ce rattrapage que nous attendons des nou velles autorités », a plaidé Moc tar Kébé, soulignant que beau coup d’acteurs ont construit des universités privées avec leurs moyens. « Nous souhaitons que l’État appuie les efforts individuels, de ceux de la communauté is lamique pour l’amélioration des conditions d’apprentissage du Coran et des sciences isla miques au Sénégal », a insisté M. Kébé.
Mouhamed DIENE et Mariama DIEME


