Les 37 éducateurs spécialisés de la promotion 2021-2024 du Centre de formation judiciaire (Cfj) ont reçu, hier, leur diplôme.
La cérémonie s’est tenue à la salle 4 du Palais de justice Lat Dior, en présence du ministre de la Justice, Ousmane Diagne. Après trois ans de formation, 37 éducateurs spécialisés ont reçu leurs parchemins hier, des mains du ministre de la Justice, Ousmane Diagne. Cette promotion qui a pour parrain le défunt magistrat Mame Ngor Diouf compte en son sein neuf dames.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne a, dans son dis cours, rappelé aux récipiendaires le sens et l’importance de leur mission. «L’État vous confie une mission d’une importance capi tale. Vous avez la charge de contribuer au bien-être des enfants en votre qualité de partenaires indispensables des juges et d’interlocuteurs privilégiés des mineurs. Votre collaboration est essentielle pour garantir la pertinence des décisions de justice et la prise en charge efficiente des enfants en situation de vulnérabilité particulière», a lancé M. Diagne avant de rappeler la bonne attitude à tenir. «Vous serez souvent le premier re cours pour des parents désorientés cherchant de l’aide pour leurs enfants. Vous ne devrez jamais perdre de vue que la justice juvénile requiert sagesse, humilité et empathie. Vous devez développer des compétences en matière d’ac cueil, d’écoute et d’encadrement, fondées sur la courtoisie, la disponibilité, la proactivité, l’éthique et la déontologie. Le succès de votre mission de service public en dépend», a-t-il lancé aux nouveaux éducateurs spécialisés.
Par ailleurs, le Garde des Sceaux a soutenu que l’État va renforcer la capacité du Cfj pour une meilleure qualité de formation. Le directeur général du centre, Souleymane Teliko a salué les «brillants résultats» des récipien daires dont le major Bilal Fall qui a obtenu 17,17/20 avec une moyenne générale de 15/20 pour la promotion. «Le parchemin que vous recevez est tout d’abord le couronnement d’un parcours de trois ans de dur labeur qui, au bout du compte, consacre le triomphe de l’abnégation sur le fatalisme et de l’excellence sur le laxisme», a relevé M. Téliko.
Il a rappelé aux impétrants que «cette poignée de main avec le ministre de la Justice est une invite à la persévérance dans l’effort, le culte de l’excellence et le dévouement à la cause juste». Il les a aussi exhortés à s’inspirer du parrain, Mame Ngor Diouf décédé le 24 février dernier alors qu’il était se crétaire général du ministère de la Famille. La veuve du parrain, Khady Camara s’est réjouie de l’hommage rendu à son défunt époux, un magistrat dévoué à la cause des enfants. Elle a salué ses qualités et a invité les nouveaux éducateurs spécialisés à s’inspirer de lui. «Si vous suivez son exemple, vous serez bien outillés pour mener à bien votre mission», a invité Mme Diouf.
Fatou SY