Le Sénégal se distingue par sa progression fulgurante en matière d’accès aux données publiques, se classant premier en Afrique avec un score exceptionnel de 88/100 dans le classement mondial de l’Open Data Inventory (ODIN) 2024, publié le 29 avril 2025.
Dans le dernier rapport publié par Open Data Inventory (ODIN) 2024, le Sénégal a réalisé une performance remarquable dans le domaine de l’ouverture des données publiques. Le pays a enregistré un score impressionnant de 88/100 pour l’ouverture des données, ce qui le place au sommet du continent africain. Ce classement, établi par Open Data Watch, mesure l’accessibilité, la transparence et l’ouverture des données publiques dans près de 200 pays à travers le monde.
Cette performance s’inscrit dans un contexte de forte amélioration du Sénégal dans le domaine des données ouvertes.
En combinant les scores d’ouverture et de couverture des données statistiques, le Sénégal a réalisé un bond spectaculaire dans le classement mondial, passant de la 100ème à la 33ème place au niveau global, avec un score de 75/100. Ce gain impressionnant de 67 places en seulement deux ans démontre l’engagement du pays à rendre ses données publiques plus accessibles et transparentes.
L’ODIN est une évaluation internationale qui mesure la qualité de l’ouverture des données publiques, en tenant compte de plusieurs critères, notamment la disponibilité des données, leur actualisation, leur accessibilité en ligne et leur réutilisation par les citoyens et les institutions. Le fait que le Sénégal arrive en tête en Afrique témoigne des efforts significatifs du gouvernement et des institutions publiques pour améliorer l’accès aux informations et soutenir une gouvernance plus transparente et participative.
Le rapport souligne que ces avancées sont le fruit de politiques publiques visant à améliorer la gestion et la diffusion des données, dans le but de renforcer la confiance des citoyens et des investisseurs. Avec cette progression, le Sénégal se positionne comme un modèle en Afrique, illustrant comment une meilleure gouvernance des données peut accélérer le développement économique et social.
Cheikh Tidiane NDIAYE