On célèbre la Journée Internationale de la Danse ce mardi 29 avril. L’occasion pour certains acteurs de souligner son importance tant sur le plan culturel que social.
Ce mardi, lors de la célébration de la Journée Internationale de la Danse, le Directeur Général de la Culture, Abdou Simbandy Diatta, a souligné l’importance de la danse sénégalaise dans le patrimoine, mais aussi l’expression culturelle. Il s’est exprimé Centre culturel Régional de Dakar Blaise Senghor dans le cadre des fstivités, appelant à une mise en avant de la diversité des danses traditionnelles et modernes du Sénégal.
« La danse, comme nous le savons tous, n’est pas un simple divertissement qui tombe du ciel. Elle est l’expression vivante de notre identité culturelle, un langage universel qui raconte notre histoire, nos traditions et nos valeurs. Elle est cette expression culturelle raffinée qu’un public sensible à la beauté, à l’harmonie et au rythme souhaite comprendre dans toute sa profondeur. Le patrimoine chorégraphique sénégalais est d’une richesse exceptionnelle. Du Sabar wolof au Njuup sérère, du Bougarabou diola au Yela peul, en passant par le Doundounba mandingue, nos danses traditionnelles et modernes reflètent la diversité et la vitalité de notre culture. Cette mosaïque culturelle est notre fierté et constitue un trésor que nous devons préserver, valoriser et transmettre aux générations futures », souligne d’abord Abdou Simbandy Diatta.
Ce dernier poursuit, relève ensuite deux défis majeurs qui se présentent au monde culturel. Ceux -ci sont : la décentralisation de la politique culturelle pour rendre la danse accessible à tous et la codification des danses traditionnelles pour en assurer la préservation et la transmission. « La danse ne doit pas être l’apanage des grandes villes uniquement. Elle doit vivre et s’épanouir dans chaque région, dans chaque département, dans chaque commune de notre pays. Nous devons rapprocher la culture des populations et permettre à chaque Sénégalais de participer à cette effervescence créative. Deuxièmement, la codification de nos danses traditionnelles. Il est temps d’entreprendre un travail systématique de documentation, de catégorisation et de notation de nos danses. Cette codification permettra non seulement de préserver notre patrimoine, mais aussi de faciliter sa transmission et son enseignement, tant au niveau national qu’international. Une codification qui devra tenir compte des postures, des mouvements de base, des structures rythmiques, des tenues, des contextes d’exécution, et bien d’autres aspects encore. C’est un travail ambitieux mais nécessaire pour que nos danses traditionnelles puissent continuer à évoluer tout en conservant leur essence », avance-t-il ensuite.
O. B. NDONGO