La ville historique de Saint-Louis accueille du 25 au 28 juin, la 16e édition du Festival de danse contemporaine « Duo Solo Danse ». Initié par le chorégraphe Alioune Diagne, cette année, l’évènement se veut un creuset d’inclusion pour les acteurs artistiques du monde.
La ville Saint-Louis vibre du 25 au 28 juin, au rythme de la danse contemporaine. Organisé par l’association Diagn’Art et dirigé par le chorégraphe saint-louisien Alioune Diagne, le festival de danse contemporaine « Duo Solo Danse » qui s’ouvre aujourd’hui sera, durant ces quatre jours, l’attraction des danseurs, chorégraphes, acteurs culturels et étudiants de la vieille ville. Selon un communiqué, les représentations du soir se dérouleront, comme d’habitude, à l’Institut français, partenaire historique du festival, au centre culturel Le Château. « Duo Solo Danse » est plus qu’un festival, c’est une aventure humaine, artistique et sociale. À travers chaque geste chorégraphique, ce sont des peuples qui s’ouvrent, dialoguent et vibrent ensemble », a souligné Alioune Diagne, l’initiateur du projet.
Le festival promet de faire sortir la danse dans les quartiers et les lieux publics pour les spectacles hors scène. « Cette approche inclusive va permettre de toucher un public diversifié qui n’a pas accès habituellement à des propositions artistiques contemporaines. Cette fête de l’expression corporelle sera l’occasion pour les jeunes compagnies de découvrir de nouveaux talents. Cette inclusion va s’élargir avec la participation de troupes de danse de personnes handicapées », indique le document de présentation de l’évènement.
Ce faisant, en dehors des spectacles, il y aura des résidences, des ateliers de formation, du réseautage international et des séances de thé dans le bateau Boul el Mogdad. Depuis sa première édition en 2008, ce projet « s’efforce d’être un moteur culturel transformant la ville historique de Saint-Louis en capitale africaine de la danse contemporaine, avec la participation de nombreux artistes venant notamment du Burundi, de la Côte d’Ivoire, de l’Éthiopie, du Kenya, de Madagascar, du Mali… Des artistes occidentaux des États-Unis, des Pays-Bas et d’Espagne sont également de la partie.
Djibril NDIAYE