L’absence d’une véritable industrie cinématographique en Afrique inquiète les acteurs du secteur. Pour pallier ce problème, il faut une concertation, et vite. Ils ont profité de la 25e édition du Festival de cinéma Image et Vie de Dakar (14-18 novembre) pour lancer l’alerte. Le réalisateur malien Cheick Oumar Sissoko, invité d’honneur du festival, s’est prononcé ce lundi 17 novembre 2025, à la Maison de la culture Douta-Seck.
« Le cinéma africain est sérieusement handicapé. L’Afrique doit à tout prix se donner la capacité de produire des œuvres cinématographiques et audiovisuelles reflétant sa propre vision du monde, son histoire, son imaginaire, ses valeurs sociales et culturelles », prévient celui qui a été ministre de la Culture au Mali entre 2002 et 2007.
Alpha Gano, réalisateur sénégalais, a également apporté des pistes. « Nous devons inverser la tendance en allant d’un cinéma des réalisateurs à un cinéma des producteurs, pour être les maîtres de nos productions. On n’a pas pris le temps de créer d’abord une économie du cinéma. »
O.B.N


