Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a adressé une mise en demeure, ce lundi 07 juillet 2025, au Groupe Futurs Médias (GFM) suite à des « manquements répétés lors de l’émission « JAKAARLO » », notamment celle diffusée le 4 juillet 2025. Cette décision fait suite à une observation préalable d’un débat houleux du 21 où le chroniqueur de l’émission (Badara Gadiaga : ndlr) avait, selon l’organe de régulation, tenu des propos jugés virulents et discourtois envers invité (l’honorable député Amadou BA du PASTEF : ndlr).
Le CNRA reproche au Groupe Futurs Médias de ne pas avoir pris les mesures nécessaires malgré les avertissements précédents. Un communiqué en date du 25 mars 2025 avait déjà mis en garde contre la pratique de servir de tribune à des personnes pour proférer des injures et porter atteinte à la dignité des personnalités et des institutions.
Selon le communiqué du CNRA, lors de l’émission « JAKAARLO » , ledit chroniqueur s’était montré « particulièrement véhément, virulent et discourtois à l’endroit d’un invité en utilisant des termes grossiers, dégradants, dévalorisants et injurieux », cherchant à porter atteinte « publiquement à la dignité, au respect, à l’honneur, à l’image et à la réputation de ce dernier ».
La mise en demeure exige du Groupe Futurs Médias qu’il prenne des « mesures appropriées pour mettre un terme définitif à de pareils manquements et à observer une application stricte de la réglementation dans l’émission « JAKAARLO » ». Le CNRA avertit que le non-respect de cette mise en demeure exposerait GFM à des sanctions, notamment la suspension de l’émission « JAKAARLO » ou la suspension totale ou partielle des programmes de la TFM.
Par ailleurs, dans un communiqué de presse distinct, le CNRA a interpellé l’ensemble des éditeurs et producteurs de contenus audiovisuels face à une « recrudescence » de séquences, propos et images indécents et injurieux dans les séries télévisées, clips et émissions. Le CNRA rappelle que la diffusion de tels contenus, qui portent atteinte à la moralité publique et aux valeurs culturelles et religieuses, est formellement interdite.
Cheikh Tidiane NDIAYE