L’Institut Cervantes de Dakar annonce une fin d’année particulièrement animée, marquée par une série d’activités culturelles prévues tout au long des mois de novembre et décembre. Objectif : valoriser les artistes hispanophones et renforcer les passerelles entre les scènes culturelles espagnole et sénégalaise.
Selon Concha Barceló, directrice de l’Institut, ce dernier trimestre s’inscrit dans « un effort spécial pour clôturer l’année avec une programmation diversifiée mêlant musique, danse, littérature, cinéma et théâtre ». Une offre culturelle qui se veut inclusive et ouverte, puisque certaines activités seront décentralisées afin de toucher un public au-delà de la capitale. « Nous comprenons que tout le monde n’a pas la possibilité de venir à Dakar », souligne Javier Mantecón, responsable culturel de l’Institut, en annonçant des événements prévus dans d’autres régions du pays.
Le lancement officiel de cette programmation a eu lieu le week-end dernier avec un cycle de concerts hebdomadaires. Le premier invité, Raúl Rodríguez, anthropologue et musicien, a proposé un spectacle original retraçant « la route des esclaves » à travers les liens entre la musique africaine, l’Amérique centrale et l’Espagne. Un voyage artistique et éducatif pensé comme « une célébration des racines partagées », expliquent les organisateurs.
L’Institut Cervantes prendra également part à plusieurs événements d’envergure, dont le Festival autour des cordes de Saint-Louis, où des artistes espagnols et sénégalais partageront la scène. « Nous croyons fermement aux échanges culturels comme moteur d’enrichissement mutuel », confie Javier Mantecón. Ces rencontres, ajoute-t-il, visent à créer des œuvres communes mettant en lumière « la beauté du dialogue entre deux cultures ».
Toutes les activités programmées seront gratuites et ouvertes au grand public.


