B comme Bassirou Diomaye Faye, O comme Ousmane Sonko… Dans L’Abécédaire de Sidy Diop : le Sénégal en toutes lettres, l’auteur explore une nouvelle façon de voir le Sénégal. Dans une vidéo exclusive, le journaliste revient sur les différentes facettes de cet ouvrage. Un livre comme témoignage, comme héritage, à la fois pour le présent et pour l’avenir, avec un format inédit, grâce à une plume acérée, vive, éclairée et éclairante.
Il est des plumes qui transcendent les mots plus que d’autres. Celle de Sidy Diop en fait définitivement partie. Billettiste hors-pair, journaliste chevronné, c’est aussi un écrivain qui, par ses mots, réussit à capter l’essence de l’existence pour la transmettre au plus grand nombre. Les lecteurs de « L’Abécédaire de Sidy Diop » : le Sénégal en toutes lettres, ne diront pas le contraire. Dans cette œuvre, il nous prend la main et nous emmène en promenade, dans le grand édifice qu’est le Sénégal. Les murs ne sont pas en briques mais en pages, et le ciment est fait de mots lucides, parfois durs, mais toujours justes. Cette radioscopie de l’histoire du Sénégal, entre hommes forts et figures décadentes, croyances fondamentales et valeurs en perdition, donne une image exacte, mais qui, souhaite l’auteur, ne restera pas figée.
Quand l’alphabet devient mémoire
Si Sidy a décidé de prendre sa plume, pas pour les billets, ce n’est pas pour jeter un regard en biais sur notre pays, mais bien pour tout ausculter en profondeur. Le raz-de-marée Bassirou Diomaye Faye, la déferlante pastéfienne menée par Ousmane Sonko, ou encore les maux de la presse sénégalaise, tout y passe. Selon l’auteur, les journalistes doivent écrire pour témoigner, tels les historiens du présent qu’ils sont. « Je pense qu’il faut écrire. J’encourage les gens à écrire. On n’écrit pas pour le moment présent, mais on écrit pour témoigner. On écrit pour la postérité », dit-il, le regard plein de conviction.
« L’Abécédaire de Sidy Diop » : le Sénégal en toutes lettres est un devoir de mémoire, un legs pour les générations à venir. Dans dix, vingt, trente ou cinquante ans, des gens ouvriront ce livre et, à travers les lettres de l’Alphabet, pourront en savoir davantage sur leur passé. Et ce sera grâce à un homme : S comme savoir, D comme … dictionnaire, celui d’un monument de la presse qui, par son envie de transmission, a décidé de publier cet ouvrage.
Parce que le journalisme est un métier noble. Parce que sa plume est juste. Parce que son écrit transcende, Sidy Diop doit être lu.
Oumar Boubacar NDONGO et Djamil THIAM (Vidéo)