À l’ouverture du festival Ndiafa-A-Ngara de Ndiaganiao, le maire, Dr Tening Sène, a exprimé son souhait de bâtir un musée dans la commune. Cette infrastructure sera la vitrine de la culture sérère qui regorge d’énormes potentialités.
MBOUR – Ndiafa-A-Ngara. C’est le nom du festival culturel dont la première édition est organisée à Ndiaganiao, ce week-end. C’est parti pour 72 heures d’activités culturelles et scientifiques. La cérémonie d’ouverture a été marquée par un ballet d’artistes connus du milieu Sérère. Parmi les plus célèbres, le prince du Guel, Oussou Ndiol, le roi du riti Simon Sène et la légende Aïda Mbaye, fille de Yande Codou Sene. Aux côtés de ces ambassadeurs de la culture sérère, les troupes des cousins à plaisanterie Joola, Pular et les Lébous ont aussi rehaussé la partie.
« Ce sera 72 heures de brassage ethnique et d’échange culturel. Nous sommes ravis de recevoir toutes ces fortes délégations venues du Sénégal entier. C’est pour nous une fierté de montrer notre culture très riche et c’est l’occasion d’échanger avec nos frères Joola, Halpular et Lébous. C’est aussi une occasion pour nous de découvrir d’autres cultures qui viennent d’autres terroirs », s’est félicité Dr Tening Sène, maire de Ndiaganiao. Venue présider l’ouverture du festival, elle pense déjà à pérenniser ces genres d’initiatives. Dans le long terme, le maire envisage d’ériger un musée à Ndiaganiao afin de mettre en valeur les richesses culturelles et cultuelles de son terroir. « On a pensé vendre la destination de la ville de Ndiaganiao à travers un musée. Ce sera pour exposer tous les objets et images culturelles et permettre aux artistes locaux d’effectuer des prestations à l’occasion des visites. Ce festival est donc une belle occasion en ce sens qu’il va nous permettre de montrer notre identité culturelle », a-t-elle ajouté.
Diégane DIOUF (Correspondant)