L’exposition « Première Ligne » d’Abdou Karim Ndoye s’est achevée vendredi dans une ambiance vibrante, marquée par la présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Les œuvres exposées restituent avec force les cris, les engagements et les douleurs d’une période charnière de l’histoire politique récente du Sénégal.
« Il fallait que ces images deviennent des archives vivantes », a expliqué Abdou Karim Ndoye, également conseiller spécial en charge de la culture auprès du Chef de l’État.
Une démarche “citoyenne et nécessaire”

Il a souligné l’importance de préserver les traces d’un peuple « qui se bat pour la justice et la dignité ».
Pour M. Ndoye, son exposition dépasse le simple témoignage esthétique. Elle ambitionne de contribuer à une guérison collective. « L’art ne répare pas tout, mais il aide à regarder nos blessures sans détour », a-t-il déclaré.
Après plusieurs semaines d’affluence au Musée des Civilisations Noires, « Première Ligne » laisse derrière elle un récit visuel puissant, qui continuera d’alimenter les réflexions sur la mémoire, la liberté et le rôle de l’art dans la construction démocratique.
Salla GUEYE



