Thiémokho Diop vient de sortir un ouvrage intitulé « Révolution pour un Sénégal prospère dans une Afrique souveraine ». Ce livre est sa vision qui pourrait mener le Sénégal vers des lendemains florissants.
L’ouvrage « Révolution pour un Sénégal prospère dans une Afrique souveraine », rédigé par Thiémokho Diop, qui est économiste et compte se présenter comme candidat indépendant à la prochaine élection présidentielle, expose une vision détaillée pour transformer le pays. Le cœur de cette proposition est une révolution non violente articulée autour de cinq dimensions interdépendantes.
La première, la dimension culturelle, insiste sur la réappropriation du patrimoine culturel pour fonder un modèle économique et social durable. Ceci se traduit par la promotion du wolof comme seconde langue officielle et une réorientation de l’éducation vers l’histoire et le patrimoine national et africain afin de consolider l’identité collective.
La dimension institutionnelle vise une séparation effective des pouvoirs. Elle propose un régime présidentiel avec la suppression du poste de Premier ministre, remplacé par un Vice-président. Le pouvoir législatif reviendrait au bicaméralisme (Assemblée nationale et Sénat), tandis que le pouvoir judiciaire verrait la suppression du Conseil constitutionnel et la création d’une nouvelle Cour suprême au sommet, garantissant l’indépendance de la magistrature.
Sur le plan social, l’accent est mis sur le renforcement de la protection sociale, notamment par la création d’un Registre national de sécurité sociale (RNSS) attribuant un Numéro unique de sécurité sociale (NUSS) à chaque citoyen, ainsi que la mise en place d’une loi sur l’assurance-chômage.
Économiquement, le modèle repose sur trois piliers, dont la création de sept Régions Économiques (RE) pour un développement territorial équilibré et l’établissement de l’Agence sénégalaise pour l’Investissement et le Développement Industriel (ASIDI). L’ASIDI aurait un budget prévu de 5 000 milliards FCFA sur 5 ans et lancerait le programme Retour des compétences au pays (RCP).
Enfin, l’ouvrage propose une vision panafricaine ambitieuse fondée sur la souveraineté industrielle et l’intégration continentale, avec comme proposition centrale « L’Afrique fabrique pour l’Afrique (AFA) ». Cette vision comprend la mise en place d’une monnaie africaine unique, d’une Banque centrale africaine (BCA) et la réforme de l’Union africaine.
O.B.N


