Le directeur général du « Soleil », Lamine Niang, et l’ambassadeur du Maroc à Dakar, Hassan Naciri, se sont engagés à vulgariser les relations entre Dakar et Rabat. Ils l’ont fait savoir, jeudi, lors de la visite du diplomate marocain dans les locaux du quotidien national sénégalais.
C’est une volonté dont la source est lointaine. Quasiment millénaire et sacrée. L’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, et le directeur général du « Soleil », Lamine Niang, ambitionnent d’œuvrer ensemble pour renforcer la coopération entre Dakar et Rabat. Ils en ont fait la promesse, jeudi, lors de la visite du diplomate au siège du quotidien national à Hann.
Le Sénégal et le Royaume chérifien entretiennent des relations qui transcendent plusieurs époques et régimes politiques. Des relations multiséculaires. À cet effet, MM. Niang et Naciri ont revisité la coopération bilatérale marquée par le dynamisme des secteurs comme la banque, les finances et les assurances, les transports, les Btp, l’éducation, etc.
Pour le diplomate, il y a une proximité humaine et religieuse teintée de complicité et de sincérité. Mieux, il estime que les relations bilatérales constituent un legs historique à prendre avec beaucoup de soin et à passer aux générations futures. Ce, d’autant plus que, croit-il savoir, tout comme son hôte, que nos deux économies se ressemblent et nos ambitions se joignent. Toutefois, ils estiment que le défi consiste à donner un contenu à cette coopération dans une dynamique gagnant-gagnant.
« Vous êtes en restructuration, vous êtes en train de vous ouvrir à d’autres horizons. Et à travers vous, le pays tout entier est dans une nouvelle dynamique. Une dynamique qui va encore donner plus d’énergie, plus d’ailes aux ambitions de ce beau pays, de ce pays frère, de cette terre africaine du Sénégal », a témoigné Hassan Naciri.
L’ambassadeur a souligné qu’il a fait part, depuis sa première rencontre avec le directeur général du « Soleil », de ses prédispositions naturelles à travailler, à innover, à ouvrir de nouveaux horizons. « Et j’ai vu aussi que le journal est en train de se métamorphoser, y compris la page web », a-t-il affirmé. Sur ce, M. Naciri trouve que le fact-checking, réalisé par l’équipe digitale, est une « révolution » qui permet de combattre la circulation des fausses rumeurs. « On donne la précision. Donc, c’est pour vous dire que ce que vous faites là est sacré », a magnifié le diplomate marocain. Sur ce, il invite les équipes du « Soleil » à travailler pour vulgariser ce qui se fait au Maroc, par les Sénégalais et aussi pour les Sénégalais.
Mariama DIÉMÉ