Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a placé le sport au cœur de sa diplomatie en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.
À travers une série de rencontres à New York, il a affiché sa volonté de faire des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 (JOJ 2026) un catalyseur de coopération internationale, mais aussi un symbole d’émancipation pour la jeunesse africaine.
En s’entretenant avec Kirsty Coventry, présidente du Comité international olympique (CIO), le chef de l’État a insisté sur l’importance d’un partenariat solide pour réussir la première édition de ces Jeux sur le sol africain. Les discussions ont porté sur les défis logistiques, sécuritaires et organisationnels, mais également sur l’héritage éducatif, culturel et social qu’ils doivent laisser au Sénégal et au continent.
Bassirou Diomaye Faye a également rencontré Francia Márquez, vice-présidente de la Colombie. Tous deux ont souligné la convergence de leurs positions sur des enjeux mondiaux majeurs, notamment la justice sociale, l’inclusion et la protection de l’environnement. Ils ont convenu d’intensifier la coopération Sud-Sud, en renforçant les passerelles entre l’Afrique, l’Amérique du Sud et les Caraïbes.
Au fil de ces échanges, le président sénégalais a défendu une vision où le sport dépasse la compétition pour devenir un levier de développement durable. Il s’agit, selon lui, d’un outil de formation civique, de rayonnement international et de construction d’une jeunesse mieux préparée aux défis du futur.
Ces initiatives traduisent la volonté du Sénégal d’inscrire sa diplomatie dans un cadre global liant sport, environnement et coopération internationale. À travers Dakar 2026, Bassirou Diomaye Faye entend montrer que l’Afrique peut organiser avec succès un événement planétaire et s’imposer comme acteur central des grandes transformations mondiales.