Après une tournée à l’agropole de Mbellacadiao, le ministre de l’Industrie et du Commerce a pris un certain nombre d’engagements en vue de l’opérationnalisation de l’infrastructure.
FATICK – En plus du mil, du sorgho, du maïs et du sel, Sérigne Guèye Diop propose que d’autres matières premières soient prises en compte par l’agropole. Il souhaite également l’augmentation de sa surface de 30 à 100 hectares.
Plusieurs orientations sont sorties du Comité régional de développement (CRD) présidé hier à Fatick par le ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette rencontre, organisée en marge de la visite de l’agropole de Mbellacadiao par Sérigne Guèye Diop, a fait l’objet d’échanges et de réflexions autour de ce site dont l’opérationnalisation est prévue dans deux mois.
Initialement orientée vers le mil, le sorgho, le maïs et le sel, l’agropole prendra finalement en compte d’autres matières premières comme les produits forestiers, horticoles, les filières halieutiques, l’anacarde, etc.
Des milliers d’emplois sont attendus dans le cadre de ce projet piloté par l’État du Sénégal et son principal partenaire, l’Agence belge de coopération internationale (Enabel). Satisfait de l’aboutissement de cette première phase, Abou El Mahassine Fassi-Fihri a évoqué l’engagement de leur structure aux côtés de ses partenaires.
« Enabel met en œuvre un programme de plus de 60 millions d’euros avec l’appui de l’Union européenne et du Royaume de Belgique pour accompagner les agropoles de la zone Centre », rappelle le directeur pays d’Enabel.
Selon le ministre, les plateformes logistiques seront transformées en plateformes agro-industrielles départementales. « Il n’y a aucune raison que les départements ne puissent pas transformer leurs produits sur place », soutient Sérigne Guèye Diop.
Alors que ce projet de zone de transformation agro-industrielle est bâti sur 30 hectares, le ministre de l’Industrie et du Commerce propose une augmentation de la surface. M. Guèye Diop déclare :
« L’agropole devra prendre une nouvelle dimension pour accueillir les Petites et moyennes entreprises (PME), les Très petites et moyennes entreprises (TPME) et les grandes entreprises. Nous demandons à tous les acteurs et services concernés d’œuvrer pour porter la superficie à 50, voire 100 hectares. »
Pour rappel, les zones de transformation agro-industrielle ont été mises en place depuis 2017. L’objectif de ce projet est de créer de la valeur industrielle à travers la transformation des matières premières en produits agro-industriels.
El Hadji Fodé SARR (Correspondant)