La direction générale de AIBD SA, société en charge de la plateforme aéroportuaire internationale Blaise Diagne, a initié plusieurs mesures destinées à améliorer la rigueur budgétaire et la transparence dans la gestion des ressources. D’après les informations publiées par le journal Libération, plusieurs contrats ont été réexaminés ou suspendus.
Parmi les principales décisions prises figure la suspension de marchés publics attribués à des entreprises n’ayant pas entamé les travaux, malgré la perception d’avances de démarrage. Ces contrats, d’un montant cumulé de 63 milliards FCFA, sont actuellement gelés dans l’attente de clarifications.
La société a également mis fin au contrat de gestion privée du salon « Hayoma », qui permettait un passage privilégié à certains usagers pour un coût annuel estimé à 300 millions FCFA. Cette mesure s’inscrit dans une logique de rationalisation des dépenses.
En outre, le contrat lié à la restauration des Forces de défense et de sécurité (FDS), présentes sur le site aéroportuaire, a été résilié. Le coût de ce service était évalué à plusieurs dizaines de millions de francs CFA chaque année.
L’ensemble de ces décisions marque la volonté de la nouvelle direction de rétablir une gestion plus efficiente, dans un contexte de renforcement des mécanismes de contrôle et de gouvernance.