Le Sénégal poursuit sa marche vers l’autosuffisance énergétique avec le projet SAR 2.0, qui ambitionne de porter la capacité de raffinage nationale de 1,5 à 5,5 millions de tonnes par an. L’annonce a été faite par le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), Jean Michel Sène, par ailleurs vice-coordonnateur de la Jeunesse patriotique sénégalaise (Jps), lors d’un point de presse.
Face aux critiques récentes sur la cherté du carburant, Jean Michel Sène, directeur de l’Aser, a précisé que cette situation s’explique par des facteurs internationaux et locaux, insistant sur le fait que le Sénégal achète son pétrole au prix du marché mondial, sans tarif préférentiel, même pour sa propre production.
Il a mis en avant les bénéfices des appels d’offres permettant d’obtenir du pétrole à des prix compétitifs, tout en soulignant les limites actuelles du raffinage national. Le projet SAR 2.0 apparaît donc comme une réponse stratégique pour réduire la dépendance énergétique du pays et accroître sa souveraineté dans ce secteur clé, a-t-il fait savoir lors d’un point de presse, ce mercredi.
Jean Michel Sène a également rappelé que l’indépendance énergétique passe par un investissement massif dans les énergies renouvelables, notamment le solaire, l’éolien et l’hydraulique, en complément de l’exploitation pétrolière.