Présent à Kaolack ce samedi pour présider la cérémonie officielle de la neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage, Bassirou Diomaye Faye a évoqué plusieurs points importants du secteur, notamment la digitalisation. Le Président de la République estime que c’est un passage obligé pour prévenir certains problèmes, mais aussi pour profiter de plusieurs avantages.
« Il faudra, en particulier, systématiser la digitalisation du sous-secteur notamment pour l’identification du cheptel, la lutte contre le vol de bétail, le suivi sanitaire, l’amélioration génétique et tant d’autres aspects », assure le Chef de l’Etat, qui poursuit. « Ma ferme volonté est de soutenir et de sécuriser l’élevage, secteur stratégique de notre économie, afin d’en faire un vecteur de redressement productif et un moteur de croissance qui concourt à la compétitivité et à la viabilité de nos territoires, contribuant in fine à la souveraineté alimentaire ».
Toujours selon Bassirou Diomaye Faye, il faut que tous les acteurs de l’élevage, mais aussi des secteurs connexes s’allient pour atteindre l’autosuffisance souhaitée. « C’est là le fondement de la stratégie de souveraineté alimentaire élaborée par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, visant à fédérer tous les acteurs, agriculteurs, éleveurs, transformateurs, distributeurs de produits animaux et d’intrants ainsi que les banques et les pouvoirs publics, pour une action coordonnée et efficace ».
Tout ceci, selon le Président, devra d’abord passer par l’arrêt d’un fléau qui gangrène l’élevage un peu partout dans le pays : le vol de bétail. « Le vol de bétail est un fléau qu’il convient d’éradiquer urgemment. C’est pourquoi, j’ai instruit le Premier ministre d’organiser, dans les meilleurs délais, en relation avec le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et tous les acteurs concernés, une concertation nationale aux fins de s’accorder sur une feuille de route consensuelle, qui tiendra compte de la dimension holistique de la lutte contre ce désastre ».
O.B. NDONGO