Le secteur minier ne doit plus se résumer aux activités extractives, mais devait être considéré comme un pilier stratégique de développement économique, social et environnemental, a déclaré le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop.
S’exprimant lors des Journées portes ouvertes (JPO) du pôle sud (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda), lundi, il a insisté sur la nécessité d’instaurer une “gouvernance rigoureuse et transparente dans le secteur minier”.
Ces Journées portes ouvertes ont permis aux participants -spécialistes, élus locaux, opérateurs économiques – de se pencher sur “le potentiel géologique du pays, les exigences réglementaires et les bonnes pratiques à adopter”.
Selon Birame Soulèye Diop, un audit physique réalisé par son département a permis de constater que 68 sites sur les 79 examinés dans le pôle sud, peuvent être considérés comme clandestins.
Ce qui illustre de “graves manquements : absence d’autorisation, délivrance d’actes par des autorités non habilitées, exploitation hors périmètre, conflits avec les populations ou encore non-paiement des redevances”, a-t-il détaillé.
Il s’y ajoute que “beaucoup d’acteurs du secteur ne maîtrisent pas suffisamment les procédures et les textes”, a déploré le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.
Il fait observer que ces textes ne sont pourtant “pas des obstacles, mais des garanties de transparence, de sécurité et d’équité”.
Birame Soulèye Diop a réaffirmé l’engagement de l’État à faire du secteur minier un “levier de développement durable et équitable”, en appelant à “construire un secteur minier qui respecte les textes, protège l’environnement, intègre les communautés et contribue réellement au développement national”.
APS