Le budget du ministère des Finances et du Budget (MFB) pour 2026 a enregistré une baisse de 151,1 milliards de francs CFA en crédits de paiement. Son budget a été examiné et voté vendredi en commission à l’Assemblée nationale.
Le budget du ministère des Finances et du Budget (MFB) pour l’exercice 2026, est projeté à 681,8 milliards en autorisations d’engagement (AE) et 676,3 milliards en crédits de paiement (CP). Par rapport à 2025, la commission de l’Assemblée nationale informe que le MFB a enregistré une baisse de 151,1 milliards en crédits de paiement, soit -18,3 %.
« Cette diminution s’explique principalement par la contraction des dotations des programmes : « Pilotage, gestion et coordination du MFB », dont le budget passe de 466,3 milliards en 2025 à 269,4 milliards en 2026 », renseigne le texte.
La note indique aussi que le budget pour « l’élaboration des lois de finances et le suivi de l’exécution » passe de 36,9 milliards en 2025 à 24,5 milliards en 2026.
Il convient de noter le passage du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, en commission : vendredi marque la fin du cycle d’examen et d’adoption des projets de budget de l’ensemble des départements ministériels.
Plus de 902 milliards en AE votés pour les dépenses communes
Ainsi, pour l’exercice 2026, l’Assemblée informe que les dépenses communes sont arrêtées à 902 466 378 554 FCFA en autorisations d’engagement (AE) et à 487 943 504 598 FCFA en crédits de paiement (CP).
Comparativement à 2025, les crédits de paiement des charges communes enregistrent une hausse de 15 953 070 665 FCFA, soit +3,4%, hausse portée exclusivement par les investissements exécutés par l’État.
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Il s’agit notamment du paiement des impôts et taxes dus sur les marchés financés sur ressources extérieures. Mais aussi de la réalisation d’infrastructures majeures dans le cadre des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) et de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Cette progression est toutefois atténuée, explique l’Hémicycle, par : la baisse des dépenses de personnel résultant d’une meilleure programmation. Elle est également justifiée par la non-reconduction de crédits précédemment logés dans certains chapitres tels que « modernisation de la gestion des finances publiques ». Et aussi, le « Fonds pour le renforcement des investissements structurants dans les pôles territoriaux » et le « Programme d’investissements structurants ».
Mariama DIEME


