La décision des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de quitter la Cedeao aura un impact « relativement faible » sur le commerce régional, selon l’économiste Malick Sané. Bien que ces pays soient parmi les plus pauvres de la région et aient peu à offrir économiquement, Sané souligne qu’il serait préférable qu’ils réintègrent la Cedeao, qui reste l’une des communautés économiques les plus performantes du continent.
Interrogé par l’APS, Momar Sourang, coordonnateur du Collectif des professionnels des transports routiers du Sénégal, appelle à une coopération renforcée entre l’AES et la Cedeao , soulignant que les économies faibles des deux côtés ne peuvent pas prospérer seules.
Il critique également la faible implication du secteur privé dans les politiques de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et dénonce les difficultés rencontrées par les transporteurs au sein de la Cedeao, notamment les discriminations et le manque d’un cadre réglementaire sécurisé.
Sourang plaide pour une meilleure harmonisation des régulations, une législation adaptée et la protection des industries locales contre la concurrence étrangère.