Le Fonds d’appui au développement du secteur rural (FADSR) et ses partenaires ont entamé, ce mardi à Saly, les travaux de validation du Plan stratégique de développement 2026-2030. Cette nouvelle feuille de route vise à moderniser les systèmes de production agricole à travers l’intégration de mécanismes de financement innovants.
MBOUR – Après plusieurs mois de planification, le Fonds d’appui au développement du secteur rural (FADSR) s’est réuni, ce mardi, pour la validation de son Plan stratégique de développement 2026-2030. Cette nouvelle feuille de route est alignée sur les orientations politiques définies dans la Vision Sénégal 2050.
Pour les cinq prochaines années, le FADSR entend travailler étroitement avec les petits producteurs ruraux afin de booster les rendements agricoles. Cette ambition passera par la modernisation des exploitations agricoles rurales, la mise en place de systèmes de financement innovants, la territorialisation des interventions et le renforcement logistique des coopératives agricoles communautaires (CAC).
« Pour relever le défi de la souveraineté alimentaire, il est urgent de prendre toutes les dispositions appropriées. C’est d’ailleurs la politique développée par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage. Le fonds d’appui est destiné à soutenir toutes les initiatives liées à la technologie et à la digitalisation. Il est particulièrement attendu pour accompagner sa cible principale, constituée des petits exploitants », a déclaré Ibrahima Diouck, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.
Dans cette dynamique de modernisation des systèmes de production agricole en milieu rural, le nouveau plan stratégique du FADSR mise sur de nouveaux mécanismes de financement. Selon le coordonnateur du fonds, Mamadou Lamine Sonko, l’objectif est de mettre en place des financements innovants afin de faciliter l’accès au crédit pour les petits producteurs locaux.
« Parler de financement innovant, c’est évoquer la finance verte, la finance islamique, mais aussi la mobilisation des ressources domestiques. Cela permettra aux producteurs qui éprouvent des difficultés à accéder aux financements des institutions bancaires classiques de bénéficier de crédits auprès du FADSR, à des taux bonifiés, afin de booster leur production et de contribuer à la souveraineté alimentaire », a-t-il expliqué.
Diégane DIOUF
(Correspondant)

