L’avenir de la Casamance s’écrira au rythme de ses vagues, porté par le courage et le savoir-faire de ses populations. C’est ce qu’a affirmé lundi la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf. Elle s’exprimait hier, à Elinkine, dans le cadre de sa tournée dans la région de Ziguinchor.
Dans le cadre du Plan Diomaye pour la Casamance, la ministre en charge des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf a présenté les projets de son département. Ces derniers visent selon lui à renforcer les infrastructures, soutenir les femmes transformatrices et appuyer les pêcheurs ainsi que les mareyeurs.
« Mon engagement demeure ferme : accompagner durablement celles et ceux qui vivent de la mer et œuvrer pour une économie bleue prospère et respectueuse de nos écosystèmes. Je reste persuadée que l’avenir de la Casamance s’écrira au rythme de ses vagues, porté par le courage et le savoir-faire de ses populations », a-t-elle affirmé.
« Elinkine possède un potentiel maritime remarquable »
En tournée dans le sud du Sénégal, depuis la semaine dernière, Dr Fatou Diouf a fait savoir qu’en foulant le sol d’Elinkine, elle mesure à quel point la mer, dans cette zone, est « bien plus qu’une étendue d’eau ».
« Elle est une source de vie, d’espoir et de développement. Ma rencontre avec les acteurs locaux m’a permis de recueillir leurs réalités, leurs ambitions, mais aussi leurs défis. Elinkine possède un potentiel maritime remarquable, qui peut devenir un moteur économique pour toute la région », a-t-elle soutenu.
D’ailleurs, c’est pourquoi la ministre des Pêches a particulièrement insisté sur la filière ostréicole, convaincue qu’elle peut « incarner une véritable opportunité » économique pour la commune. Ceci, à travers la production d’huîtres de qualité, vectrices de revenus et de renommée pour la Casamance.
Mariama DIEME