Ellysard Baroudy, directrice sectorielle Afrique de l’Ouest pour l’environnement à la Banque mondiale, a affirmé le soutien de l’institution à la réalisation de ladite stratégie.
« Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’équité, et à mobiliser des ressources ainsi qu’un savoir-faire international pour répondre aux enjeux de la protection sociale, moteur de la Vision Sénégal 2050 », a-t-elle assuré. Selon elle, la Banque mondiale a amorcé une nouvelle phase de collaboration avec le gouvernement du Sénégal, dans ce contexte de transformation économique, afin de promouvoir un développement plus inclusif et durable. « La Banque mondiale a approuvé, en juin 2025, quatre nouvelles opérations d’un montant total de plus de 280 millions de dollars, témoignant de notre engagement résolu à accompagner la Vision 2050 du Sénégal.
Ces opérations concernent la réforme des finances publiques, la mobilité urbaine, la compétitivité des entreprises et l’accès à l’énergie. Mais également le secteur de la protection sociale, pour lequel nous agissons depuis plus de dix ans », a souligné Mme Baroudy. Selon la Banque mondiale, consciente des effets positifs des politiques de protection sociale, l’institution continue d’accompagner l’État du Sénégal. En ce sens, pour promouvoir l’équité à travers la protection sociale, la Banque mondiale a soutenu l’État du Sénégal à travers deux programmes : le Projet d’appui aux filets sociaux, entamé en 2013, et le Projet d’appui à la protection sociale adaptative.
Selon Ellysard Baroudy, ces projets sont conçus pour soutenir la mise en place des éléments clés d’un système de protection sociale, et pour améliorer l’accès des ménages pauvres et vulnérables à des programmes de transferts monétaires ciblés et adaptables. Partant, elle a encouragé l’État à développer davantage les programmes sociaux, qui, selon elle, « sont des outils efficaces de lutte contre la pauvreté ». Elle en donne pour preuve le Projet d’appui aux filets sociaux, qui a permis : de réduire l’extrême pauvreté de 8 % en milieu rural, de favoriser le développement d’activités génératrices de revenus non agricoles dans plus de 20 % des ménages, etc.
Par Souleymane WANE