Dans le projet de loi de finances 2026, le Gouvernement met en avant plusieurs projets à réaliser. Ils concernent, notamment, la modernisation du corridor Dakar-Bamako, le recrutement de 500 enseignants-chercheurs et la construction et l’équipement de 35 centres de santé.
En 2026, le projet de Budget du Sénégal prévoit plus de 7.300 milliards de FCfa en investissements. Ainsi, plusieurs projets sont prévus. Pour l’amélioration de la connectivité, l’État compte engager le désenclavement de zones rurales grâce à des pistes de production et l’achèvement de la deuxième phase du Train express régional (Ter). L’enveloppe prévue est de près de 490 milliards de FCfa. Dans la même veine, le corridor Dakar-Bamako sera modernisé afin de favoriser la réduction du temps de transit de 30 %. S’agissant du volet Élevage, l’État travaillera sur l’amélioration des productions et la valorisation des produits agro-pastoraux ; le renforcement de la recherche, de l’innovation, de la formation, du conseil et du financement agro-pastoral ; l’amélioration de la gouvernance de l’agriculture et de l’élevage.
Ces orientations seront réalisées, avec la mise en place de Coopératives agricoles communautaires (Cac), la poursuite et l’amplification des opérations de maîtrise de l’eau, le renforcement des infrastructures de stockage, de conservation et de transformation des produits agricoles et animaux. Dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, le Gouvernement veut, en 2026, renforcer la résilience des terroirs et d’atteindre l’accès universel à des services durables par la mise en œuvre de l’amélioration de l’accès sécurisé et inclusif à l’eau potable. S’y ajoute la promotion de l’eau productive passant notamment par des projets innovants tels que le projet de Grand transfert d’eau (Gte) et celui relatif à la construction de l’usine de dessalement de la Grande Côte.
23 centres professionnels prévus Pour cet exercice budgétaire, l’État procédera également à l’élaboration d’une Stratégie nationale de gestion durable des inondations et la mise en place de mesures de réduction du risque d’inondation en agissant sur la vulnérabilité du bâti et des populations au niveau de Touba, Sangalkam, Bambilor, Tambacounda, Kaffrine, Kaolack et Kédougou. Au titre des infrastructures sociales, il est prévu de réaliser 23 centres de formation professionnelle, sur l’étendue du territoire. À côté, le Gouvernement va dérouler le programme d’éradication et de résorption des abris provisoires et le programme de mise aux normes des infrastructures scolaires, dans toutes les régions.
Toujours concernant le volet social, le Gouvernement entend concrétiser la construction du second pont de Ziguinchor, la construction de la route Sénoba-Ziguinchor, la rénovation des aéroports de Ziguinchor et Cap Skirring, la construction de la boucle de Fouladou, le projet de développement Tiers sud, la construction de la route Tanaff-Sédhiou. Il est également annoncé le projet de renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable dans la région de Ziguinchor. Concernant l’Enseignement supérieur, il est prévu la poursuite du recrutement de plusieurs enseignants-chercheurs, sur 3 ans (2025-2027), dont 500 seront affectés à leurs postes en 2026, à travers une ligne budgétaire.
Pour la santé, un programme de construction et d’équipement de 35 centres de santé, d’un coût de 60 milliards de FCfa sera démarré dès le début de l’année 2026, pour une meilleure démocratisation de l’accès aux soins de qualité. Il est aussi prévu le recrutement de 2.250 profils techniques (médecins, techniciens supérieurs, infirmiers, sages-femmes, assistants sociaux, etc.).
Demba DIENG