Une technologie de pointe, une infrastructure moderne au service de la mobilité. Le Train express régional (TER) continue de faire le bonheur de milliers d’usagers. Des chiffres sans cesse croissants. Dans ce lien fort entre les populations et ce patrimoine, l’aspect sécuritaire joue un rôle crucial pour une relation de confiance permanente entre les voyageurs et leur moyen de déplacement préféré. Tout un arsenal.
Avec une moyenne de 80.000 passagers transportés par jour, le Train express régional (TER) est en train de révolutionner le transport à Dakar. Si les affluences sont de plus en plus fortes, l’intérêt grandissant, c’est parce qu’une dimension vitale a fini de convaincre les plus sceptiques : c’est l’aspect sécuritaire.
Tout un arsenal, rigoureusement coordonné de bout en bout. « Notre engagement en faveur de la sécurité est un véritable levier de performances et nos progrès se voient aussi bien en matière de sécurité des circulations que de sécurité au travail », indique Laurent Graillot, directeur de la Sécurité de la Seter.
Consciente qu’en mass transit, un accident ferroviaire constitue une catastrophe majeure, la Seter a très vite mis en place un système de gestion de la sécurité afin de garantir la sécurité du personnel et des voyageurs. Dans l’entreprise, la sécurité est au cœur de toutes les activités. D’ailleurs, il est constamment réalisé un pilotage de celles-ci par les risques, à tous les niveaux. Il est impératif que le personnel puisse décider, arbitrer, hiérarchiser ses priorités à partir d’une analyse des risques sécurité. La démarche est donc d’instaurer des barrières de sécurité et de s’assurer qu’elles fonctionnent en permanence.
Dans la pratique, indique M. Graillot, il s’agit d’un mécanisme assez fluide, allant de l’identification à la prévention des risques de la sécurité ferroviaire. Cette identification des risques commence dès la réception des infrastructures ferroviaires. Il s’est agi à ce moment bien déterminé d’identifier tous les risques pouvant mener à un événement sécurité ferroviaire. L’idée étant de mettre en place des mesures d’atténuation et d’élimination des risques.
Des mesures qui seront éprouvées par le biais de simulations périodiques pour une revue de leur efficacité. La cartographie des risques est donc un outil stratégique et opérationnel en matière de management de la sécurité. Une direction dédiée Des passagers au matériel roulant en passant par la gestion de la circulation, tout est coordonné minutieusement par la Direction Sécurité. Elle a pour mission « de s’assurer que les équipes opérationnelles restent habilitées aux missions sécurité confiées, que les procédures sont respectées et que les moyens restent disponibles et fiables.
De plus, au sein des directions, l’excellence opérationnelle mise au service de la sécurité (retour d’expérience, bonnes pratiques, Kpi, briefing sécurité, management visuel, etc.) ». Toutefois, le dispositif n’a de sens que si les voyageurs eux-mêmes coopèrent. Comme le dit l’adage, « tout le monde est acteur de sa propre sécurité », et en tant que voyageurs, le respect des règles établies en gare et dans le train est primordial. Elles vont du respect de la signalisation de sécurité en gare, de l’oreille attentive accordée lors des annonces en gare ou dans le train, à la bienveillance vis-à-vis des autres.
Parallèlement au dispositif dédié aux voyageurs, la Seter accorde la même attention au personnel. À travers ce dispositif, des actions concrètes sont régulièrement menées pour assurer la sécurité et la santé du personnel. Ce qui se manifeste par l’organisation de journées blanches Santé et Sécurité au Travail, consacrées à la sensibilisation et à la prévention, ainsi que le déploiement de formations ciblées telles que « Savoir voir, savoir dire », destinées à développer les bons réflexes en matière de sécurité.
Par Oumar FEDIOR et Mamadou Oumar KAMARA (Textes) Moussa SOW (Photos)