Le Sénégal et la Türkiye comme renforcer leur coopération notamment dans des secteurs clés de l’économie tels que l’industrialisation, les énergies renouvelables, la transformation numérique, etc. C’est ce qu’a indiqué samedi le Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du Forum d’affaires Sénégal-Türkiye tenu à Istanbul.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a décliné samedi, lors du Forum d’affaires Sénégal-Türkiye, les axes sur lesquels le Sénégal souhaite renforcer sa coopération avec la Türkiye. Parmi ces secteurs, il a notamment cité, la mise en œuvre des stratégies du « Gas to Power » et du « Gas to Industry », l’industrialisation, par la création de chaînes de valeurs locales durables, particulièrement dans les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre. Il s’agit des secteurs du textile, des matériaux de construction et des énergies renouvelables.
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La transformation numérique, le secteur de l’éducation et de la recherche, la souveraineté sanitaire, par le codéveloppement d’infrastructures hospitalières, de laboratoires pharmaceutiques et de dispositifs biomédicaux ; restent pour le Premier ministre Ousmane Sonko des axes phares de cette coopération bilatérale.
Ainsi, le chef du gouvernement sénégalais a relevé que ce forum se tient dans un contexte de redressement porté par un plan spécifique.
« Ce plan repose sur la mobilisation endogène. Le Parti national, la diaspora, les recettes fiscales LRJ, la renégociation des contrats stratégiques, le recyclage d’actifs publics et surtout une réduction du temps de vie de l’État. Le Sénégal fait le choix de la souveraineté financière et de l’assainissement budgétaire », a-t-il dit.
Sur ce, le Premier ministre a indiqué à leurs partenaires présents à cette occasion que le Sénégal prend trois engagements. Le premier engagement, c’est la digitalisation de l’administration pour fluidifier et sécuriser toutes les démarches.
Dialoguer avec le privé national d’abord, pour relever les défis endogènes
Le deuxième engagement, c’est la stabilisation du cadre réglementaire afin d’offrir la prévisibilité et la confiance aux investisseurs. Et le troisième engagement, c’est de dialoguer régulièrement avec le secteur privé dans le cadre d’une concertation structurée et permanente en vue d’une amélioration constante du climat des affaires.
« Ce dialogue permanent commence d’abord avec le secteur privé national auquel nous accordons une importance particulière. À ce secteur privé national d’ailleurs, je veux annoncer que dès mon retour et dans les prochains jours, nous organiserons une séance de partage sur le plan de redressement. Parce que nous voulons qu’ensemble, nous relevions d’abord les défis endogènes avant d’attendre ou d’accueillir les investisseurs étrangers qui viendront simplement en appoint », a affirmé M. Sonko.
Mariama DIEME