L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a annoncé mercredi un « recouvrement record de 44,5 milliards de FCfa » au titre de la redevance radioélectrique pour le troisième trimestre 2025, un montant en « forte progression » par rapport à l’objectif annuel initialement fixé à 21,6 milliards.
Selon le communiqué parvenu à lesoleil.sn, cette performance représente « 206 % de taux de réalisation », constituant « l’une des meilleures progressions de ces dernières années » et confirmant « la dynamique positive d’un secteur porté par l’explosion des usages numériques ».
L’ARTP, chargée de « la planification, la gestion et l’optimisation des ressources rares que constituent les fréquences radioélectriques », souligne avoir travaillé en étroite collaboration avec la Direction générale des impôts et des domaines (Dgid) pour atteindre ce niveau inédit de mobilisation. L’institution rappelle que les « recettes non fiscales recouvrées à fin septembre » s’élèvent à 214,2 milliards de FCfa, soit « 75,8 % de l’objectif annuel », grâce à une contribution de l’Autorité « bien supérieure aux prévisions initiales ».
Cette performance s’explique, selon l’Artp, par « le renforcement des mécanismes de contrôle, la montée en conformité des opérateurs et une gestion plus rigoureuse de la ressource spectrale ».
Le « niveau de recouvrement » obtenu contribue directement au « renforcement des finances publiques ». L’Autorité y voit le résultat d’« une meilleure planification du spectre, ressource stratégique dans l’économie numérique ». La forte hausse de la redevance traduit également « la bonne santé du secteur des télécommunications », portée par « la demande croissante en fréquences » et l’expansion des services numériques.
Le communiqué affirme que cette performance « consolide le rôle multiforme de l’Artp » en tant que régulateur économique, « garant de la bonne gouvernance du spectre » et « acteur structurant du développement numérique ». En dépassant « de plus du double les objectifs annuels », l’Autorité réalise « l’une de ses meilleures performances historiques », constituant « un signal fort pour l’écosystème numérique » sénégalais.
Salla GUEYE


