Gaz marin : le Sénégal et la Mauritanie annoncent l’ouverture du premier puits

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C’est désormais officiel : le premier puits du gisement GTA est ouvert. Le Sénégal et la Mauritanie, qui se partagent ce gisement, se positionnent ainsi comme des acteurs majeurs de l’industrie énergétique régionale.

« Garantir une exploitation optimale et transparente des ressources pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations actuelles et futures », déclarait, mardi, le président Bassirou Diomaye Faye lors de son discours de nouvel an. Cette annonce a été suivie d’actions concrètes : le Sénégal et la Mauritanie ont franchi une étape décisive avec l’ouverture du premier puits de leur gisement marin commun, marquant un tournant vers la commercialisation du gaz, selon un communiqué conjoint publié ce mercredi.

« Les ministères chargés de l’Énergie en Mauritanie et au Sénégal, Petrosen et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH), annoncent avec fierté l’ouverture officielle du premier puits du gisement GTA », indique le communiqué.

« Le franchissement de cette étape importante constitue un grand pas dans l’aboutissement du projet GTA et consolide le partenariat exemplaire entre la Mauritanie et le Sénégal, désormais appelés à jouer un rôle clé dans l’industrie énergétique régionale », poursuit le document daté de Dakar et Nouakchott.

« Nous sommes en phase de test » pour le démarrage imminent de la production du projet GTA, a précisé mercredi une source impliquée dans la gestion du secteur.

Le projet Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal, est développé par la société britannique BP, en partenariat avec l’américain Kosmos Energy, la SMH et Petrosen. Ce projet devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an. Initialement prévue pour fin 2024, la production a été repoussée à 2025, sans autre précision.

L’ouverture de ce premier puits « ouvre la voie au démarrage de la commercialisation du gaz, prévue très prochainement », ajoute le communiqué.

Le Sénégal a officiellement rejoint le cercle des pays producteurs d’hydrocarbures en juin dernier avec le début de l’extraction de pétrole du champ de Sangomar, opéré par la compagnie australienne Woodside. Situé en eaux profondes, à environ 100 km au sud de Dakar, ce champ contient du pétrole et du gaz. Lancé en 2020, son développement a nécessité environ 5 milliards de dollars d’investissements et vise une production de 100 000 barils par jour.

La production de pétrole et de gaz au Sénégal sera destinée à la fois à l’exportation et à la consommation domestique. Bien que les volumes produits restent modestes comparés à ceux des grands producteurs africains comme le Nigeria, le Sénégal anticipe des revenus de plusieurs milliards de dollars, accompagnés d’une transformation accélérée de son économie.

Enfin, les nouvelles autorités sénégalaises ont annoncé un audit des contrats pétroliers et gaziers, affirmant leur engagement en faveur de la transparence et de l’équité. Moussa DIOP, avec l’AFP

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