Le Congo, fort d’une expérience de 68 ans dans l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, a beaucoup à apporter au Sénégal qui est désormais entré dans le club des pays producteurs de pétrole et de gaz, a souligné le Premier ministre congolais, Anatole Koliné-Makosso.
”Le Congo a beaucoup à apporter au Sénégal, j’imagine, parce que nous sommes dans le développement pétrolier depuis 1957. À partir de 1960, nous produisions déjà environ 50 000 barils par jour. Aujourd’hui, nous sommes à près de 350 000 barils par jour”, a-t-il assuré lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise.
Le chef du gouvernement congolais, en visite de travail et d’amitié au Sénégal depuis mercredi, a insisté sur le fait qu’il était important de renforcer la coopération dans ce domaine en laissant entendre que la visite en février 2025 du ministre congolais des Hydrocarbures à Dakar allait dans ce sens.
Il a eu des échanges importants avec son homologue sénégalais des Énergies, des Mines et du Pétrole (Birame Soulèye Diop) et a tenu des séances de travail avec les responsables de PETROSEN et de la SAR, la Société africaine de raffinage. Il avait visité l’Institut des métiers du pétrole, a rappelé Anatole Koliné-Makosso.
Le Premier ministre congolais a assuré que ces contacts officiels sont le début d’un échange d’expériences qui va permettre au Congo de soutenir le Sénégal, maintenant entré dans le secteur pétrolier. ”Cela va permettre, au travers de ces échanges d’expériences, une vraie coopération sur les politiques énergétiques”, a-t-il fait valoir.
Il a tenu à dire que son pays dispose d’un cadre légal qui a évolué en tenant compte des leçons tirées des difficultés.
Selon lui, cette expérience accumulée peut être mise au service du Sénégal pour que les deux pays puissent tirer avantage de cette ressource, ‘’qui est très sensible et peut-être même risquée si elle n’est pas bien gérée’’.
”J’ai aimé lorsque le ministre sénégalais du Pétrole a expliqué que l’option du Sénégal était de travailler en évitant les erreurs et les difficultés rencontrées par certains pays producteurs de pétrole”, a-t-il ajouté.
APS