UCAD AGROPOLE est le nom du projet et son comité de pilotage a officiellement été installé ce mercredi 12 novembre 2025.
Ledit projet, renseigne une note, « traduit la volonté du rectorat de diversifier les sources de financement de l’université et de renforcer son rôle dans la création de valeur ajoutée pour le pays ».
Ainsi, le temps est-il venu pour l’institution de « passer le cap de temple du savoir pour prendre la dimension entrepreneuriale », qui est celle d’« une université qui produit de la richesse », comme l’a souligné le recteur, le professeur Alioune Badara Kandji.
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Trente hectares à Niakhène, un autre à Guédiawaye (IPS), un site à Khombole ainsi que 50 hectares prochainement à Colobane (près de Touba) accueilleront les activités d’Ucad Agropole.
Y seront pratiquées l’agriculture (maraîchère, fruitière, plantes médicinales, semences), l’aviculture, l’aquaculture et l’apiculture. De même, la transformation et la commercialisation des produits, en plus de la formation, de la recherche appliquée et de l’incubation pour l’entrepreneuriat étudiant.
Assurer la coordination et le suivi du projet
« Le Copil, renseigne une note, regroupe différentes expertises issues de l’UCAD afin d’assurer la coordination et le suivi du projet. Le professeur Samba Ndao Sylla, enseignant-chercheur au département de biologie végétale de la faculté des Sciences et Techniques, a été désigné coordonnateur par arrêté rectoral. Spécialiste en mycologie, écologie et microbiologie, il a dirigé le Centre d’excellence africain en agriculture pour la Sécurité alimentaire et nutritionnelle (CEA-AGRISAN) et mené d’importants travaux sur la Grande Muraille Verte ».
Pour mener à bien ce projet, l’université peut compter sur ses atouts pratiques : son expérience avec les Vacances citoyennes (depuis 2007) et UCAD-Rurale. Avec Ucad Agropole, le recteur et ses équipes visent double : impacter durablement la communauté à travers des projets concrets d’innovation et de production et générer des ressources additionnelles pour une meilleure autonomie financière.
Par Moussa Seck


