BELEM – Les négociations avancent lentement à la COP 30. Les pays africains auront-ils des financements sans compromettre les économies de ses États ? Pour Antoine Faye, expert en finance climatique et membre du Comité national changement climatique du Sénégal, une ligne rouge s’impose : le continent noir ne doit pas financer sa transition en s’endettant davantage.
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« La dette n’est pas une solution climatique pour l’Afrique. Nous ne voulons pas alourdir la dette du Sénégal pour lutter contre le climat », prévient-il. M. Faye rappelle que les projets doivent désormais prouver leur « additionnalité climatique » afin d’accéder aux fonds internationaux sans recourir à des mécanismes qui pèsent sur les économies vulnérables.
Selon Antoine Faye, l’enjeu de la COP 30 est d’obtenir des mécanismes financiers réellement accessibles, capables de répondre aux besoins des pays africains sans créer une charge future.
Babacar Guèye DIOP, envoyé spécial au Brésil


