Le Programme d’appui aux acteurs de l’économie sociale et solidaire (Progress) va favoriser la création d’un écosystème propice au développement des micros, ainsi que des moyennes entreprises qui poursuivent à la fois des objectifs économiques et sociaux. C’est ce qu’a souligné, le Premier ministre, Ousmane Sonko, vendredi, lors du lancement de ce projet à Koumpentoum.
« Nous magnifions cette cérémonie qui consacre d’une part le lancement officiel du Programme d’appui aux acteurs de l’économie sociale et solidaire (Progress) et d’autre part le lancement des Coopératives productives solidaires, représentant de véritables leviers d’appui au développement des terroirs au Sénégal. Cette nouvelle ambition repose sur notre conviction forte que l’économie sociale et solidaire constitue une excellente opportunité de développer nos terroirs», a dit le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko.
En réalité, souligne le chef du gouvernement, son équipe porte « beaucoup d’espoir » quant à la capacité de ce programme à impacter, et ce, de « façon durable », les conditions de vie de leurs concitoyens. Car, affirme-t-il, l’économie sociale et solidaire s’est positionnée comme un «puissant instrument » de politique de transformation socio-économique. Et, c’est pourquoi, elle occupe une place de choix dans la stratégie nationale développement 2025-2029. Cette approche a fait des résultats dans le monde, parce que les données de terrain et les retours d’expérience le montrent.
Sur ce, le Premier ministre a relevé que l’économie sociale et solidaire permet aux acteurs d’être suffisamment outillés pour être compétitifs, en disposant de mécanismes internes comme externes qui favorisent la création de richesses par des emplois décents et durables. C’est la raison pour laquelle le gouvernement, par le biais du ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, a mis en place le Progress qui vise la formalisation, l’encadrement, la structuration et l’appui technique et financier des acteurs de l’économie sociale et solidaire, afin de valoriser le potentiel économique des terroirs.
« Ce programme dont la vocation est la transformation inclusive va ainsi favoriser la création d’un écosystème propice au développement des micros, ainsi que des moyennes entreprises qui poursuivent à la fois des objectifs économiques et sociaux », a-t-il ajouté.
Une discrimination positive en faveur des personnes vivant avec un handicap
Dès lors, Ousmane Sonko souligne que le Progress va permettre aux acteurs du circuit social et solidaire d’accéder durablement à des emplois décents, au marché et au financement, dans le but d’inscrire leurs activités dans la durée. C’est pourquoi le programme a pour cible les groupements de femmes, les GIE agricoles, dans le processus de transformation, les petites et moyennes entreprises artisanales portées par les jeunes, les services, les exploitations familiales, les associations, les mutuelles, les sociétés coopératives et les entreprises sociales.
« Le Progress, bien sûr, tient compte des grandes vulnérabilités qui touchent certaines couches, particulièrement les jeunes et les femmes, et aura à cœur d’intégrer les dimensions sociales spécifiques. Je tiens à souligner qu’une plus grande, une très grande discrimination sera consacrée en faveur des personnes à mobilité réduite », a-t-il fait savoir.
Ainsi, il notifie que les villes ciblées avec ce programmes sont notamment, Saint-Louis, Kédougou, Kolda, Tamba, Matam, Podor et Ziguinchor, afin de matérialiser l’équité territoriale dans les politiques publiques déclinées dans la vision 2050.
Mariama DIEME