À partir d’ailleurs, des récits se construisent, qui ne donnent pas toujours de l’Afrique (du Sénégal, donc) une belle image. Ce n’est pas sans conséquences : sur le plan économique, la perception que l’on a du pays dans lequel on souhaite investir est primordiale. Si elle est mauvaise, elle peut décourager l’investissement. D’où, selon Lamine Niang, Directeur général du Soleil, la nécessité de narratifs endogènes…
L’annonce de la tenue prochaine du FII Sénégal s’est accompagnée de la remise officielle du magazine réalisé par Le Soleil pour anticiper le forum et revenir sur les réalisations de l’APIX. Plus qu’un magazine, le document est une prise de position stratégique d’un média pour accompagner l’économie de son pays. L’ultime conviction de Lamine Niang DG du Soleil est en effet que les médias doivent jouer leur rôle dans la vie économique, en produisant un narratif qui puisse l’accompagner.
« Beaucoup de perceptions négatives et biaisées continuent d’être véhiculées sur l’Afrique, limitant significativement les potentiels d’investissement et le développement des affaires. Par méconnaissance des particularités de chaque pays, de nombreux investisseurs étrangers perçoivent l’Afrique comme un bloc monolithique, où les événements survenant dans un pays, relayés négativement par certains médias, sont souvent interprétés comme la réalité de tout un continent, ce qui freine les envies d’investissements étrangers », explique M. Lamine Niang.

Pour ce dernier, « la collaboration entre Le Soleil et l’APIX s’inscrit également dans cette dynamique de déconstruction des biais et de mise en lumière de nos nombreuses opportunités d’investissement ». Avec Sénégal, terre d’investissement et terreau fertile d’opportunités, Le Soleil apporte sa voix au narratif et s’engage dans la voie des ambitions portées par les autorités.
Et parce que « toutes les occasions sont bonnes pour parler en bien du Sénégal et des nombreuses opportunités dont il regorge », dit M. Niang, « nos deux structures, porteuses de missions complémentaires au service du public, devaient unir leurs forces pour mieux valoriser les réalisations qui façonnent le Sénégal de demain ».
Narratif, oui. Mais, précise le DG du Soleil, ce sera « sans verser dans le déni des nombreux défis de nos pays… »
Par Moussa SECK