LIVRAISON EXPRESS

Les sociétés privées encouragent l’Etat à aller jusqu’au bout

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Les sociétés privées spécialisées dans la livraison express apprécient positivement la mesure prise par le Gouvernement d’immatriculer les motos « Jakarta ».

Ils applaudissent car, selon eux, cela permettra de formaliser les choses. « Dans toute chose, il faut mettre de l’ordre d’autant plus qu’aujourd’hui on parle de « Jub Jubal Jubanti ».

Ce qu’il nous faut surtout au Sénégal c’est le « Jubanti », c’est-à-dire redresser pas mal de choses », souligne Cheikh Ahmed Tidiane Samb, directeur général de la société « Tiak Tiak ».

Selon lui, il faut mettre fin au manque de surveillance noté dans la conduite de motos dans ce pays. « Parce qu’on voit souvent des motos qui prennent des sens interdits, d’autres qui roulent impunément sans casque. Parfois aussi, vous voyez des conducteurs qui roulent sans permis, il faut que cela cesse », souligne le propriétaire de « Tiak Tiak ».

Directeur général de « Car rapide » et de « Max Moto », Maguette Guèye est en phase avec son homologue de « Tiak Tiak». Pour lui, cette mesure est « une bonne initiative » qui permettra aux conducteurs de motos d’avoir une assurance, un casque et un permis de conduire. « L’initiative doit aller jusqu’au bout », estime-t-il.

Que ce soit Maguette Guèye ou Cheikh Ahmed Tidiane Samb, le fait d’immatriculer sa moto ne devrait pas poser de problème. Pour avoir créé depuis 2015 sa société, Maguette Guèye révèle avoir procédé à la mutation de plus de 1000 motos depuis lors.

« Moi, je suis dans le privé, je n’ai pas de problème d’immatriculation. Que l’Etat le dise ou pas, mes conducteurs ont des casques et des permis. Je suis une entreprise formelle je suis obligé d’être conforme à la loi », relève le propriétaire de « Car rapide ».

« C’est inimaginable pour nous, privés, qui évoluons dans ce secteur, de ne pas immatriculer nos motos. Ici à Tiak, nous formons nos agents, nous leur garantissons l’assurance et les accompagnons à avoir le permis pour ceux qui n’en disposent pas », explique Cheikh Ahmed Tidiane Samb.

Même s’ils accompagnent l’Etat, ces privés ne sont pas insensibles aux récriminations de leurs « frères » évoluant dans le secteur informel. Surtout ceux des régions. Dans les villes comme Ziguinchor et Kaolack, les conducteurs de motos « Jakarta » sont sortis en masse dans la rue pour contester la décision des autorités. Maguette Guèye dit s’être rendu à Kaolack pour soutenir ces conducteurs, mais surtout les écouter. « Dans les régions, les conducteurs n’avaient pas l’habitude d’aller se faire immatriculer. Ils travaillent directement avec les mairies, il faut discuter et voir comment régler cela. Il y a donc un système qui marche depuis des années là-bas, ce qui n’est pas le cas à Dakar.

Vouloir maintenant l’enlever ce n’est pas simple », explique M. Guèye. Pour lui, la discussion doit continuer entre l’Etat et les « véritables acteurs » au risque de voir d’autres manifestations.

M. NDONG

 

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