Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana, a présidé, hier à Tambacounda, la journée de partage sur les pôles territoriaux, avec les exécutifs locaux du pôles Sud-Est. Il a, lors de cette rencontre, révélé que deux ou trois pôles seront lancés d’ici la fin de l’année.
TAMABACOUNDA – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana a achevé, hier, sa tournée à Tambacounda. À cette occasion, il a annoncé le lancement de deux ou trois pôles territoriaux avant la fin de l’année. « Et 2026 sera l’année de parachèvement de l’implantation de ces nouvelles organisations administratives. Et à la fin de l’année 2026, l’ensemble des pôles seront opérationnels, et dans une logique de mise en œuvre, a rassuré le ministre », Moussa Bala Fofana, devant les élus territoriaux de Tambacounda et de Kédougou, les deux régions qui constituent le pôle Sud-Est.
Pour lui, l’approche pôle est centrée sur la question de l’économie, les infrastructures, la mobilité, le développement durable, la gestion des ressources, et aussi comment faire pour que les pôles aient cette capacité en recherche et développement. Ce qui est attendu des acteurs territoriaux durant cette journée d’échanges « c’est qu’ils se réunissent en Conseil de territoire capable de doter le pôle d’une approche stratégique et d’une politique de développement, capable d’amener l’essor dans les territoires. Car pour lui, « un pôle peut avoir autant de potentialités, mais s’il n’a pas ces éléments, il ne pourra pas lutter contre les défis de l’heure, dont la pauvreté, les changements climatiques, etc. », a dit le ministre. Le pôle Sud-Est est riche en ressources, a déclaré le ministre, lors de cette dernière journée à Tambacounda. « Ce que j’aimerai soulever, c’est que ce pôle a énormément de potentialités. Le Sénégal oriental a l’avantage d’avoir non seulement une capacité en termes de secteur primaire (agriculture, élevage et pêche), mais surtout de richesses minières et la dimension touristique », a indiqué le ministre.
Cependant, malgré ces potentialités et ce dynamisme, c’est une région qui fait face à des phénomènes comme la pauvreté, la croissance urbaine incontrôlée et beaucoup d’autres défis majeurs, a-t-il ajouté. De l’avis du ministre, la structuration des pôles va doter cette zone géographique d’un cadre de gouvernance, qui va lui donner les instruments nécessaires, mais surtout la capacité stratégique de planifier son développement territorial. Ainsi, au pôle, le Conseil du territoire pourra discuter des questions essentielles, telles que l’industrialisation, les terres agricoles, la mise en œuvre de tout ce qui est politique de lutte contre l’impact sur l’environnement, etc. Selon le ministre, il est question, avec cette approche, d’être dans une logique de territorialisation des politiques publiques.
Boubacar Agna CAMARA(Correspondant)