Sous l’égide du ministère de la microfinance, de l’économie sociale et solidaire, les formateurs des institutions de microfinance sont en atelier de formation sur la nouvelle loi portant réglementation de la microfinance. Cette retraite de cinq jours ( du 18 au 22 août ) vise à accompagner ces structures pour une intégration harmonieuse et efficace des nouveaux textes réglementaires.
MBOUR – Plusieurs acteurs issus des institutions de microfinance ont pris part, ce lundi, à l’atelier de formation des formateurs sur la loi N2025-04 du 19 février 2025 portant réglementation de la microfinance. Cette initiative du ministère de la microfinance, de l’économie sociale et solidaire a pour objectif de contribuer à l’essor de la microfinance à travers le renforcement des capacités techniques, juridiques et institutionnelles des établissements financiers au service de l’inclusion financière. Cette approche vise donc à assurer la conformité de ces organisations aux nouvelles exigences communautaires en vigueur. Ainsi, les bénéficiaires de cette formation sont invités à jouer un rôle de vecteurs du changement et de relais des nouvelles réformes auprès des partenaires et institutions de la microfinance.
Cette loi promulguée en mars 2025, entraîne la limitation des formes juridiques à appliquer dans ce secteur. Désormais, les entités bénéficiaires de l’accompagnement de l’Etat vont se constituer soit en société coopérative soit en société anonyme. Il s’agit donc de faire de la microfinance un levier pour stimuler la croissance économique de notre pays à travers l’ensemble des secteurs d’activité porteurs comme l’agriculture, l’élevage, le numérique, entre autres. Selon le directeur de cabinet du ministre de la microfinance, de l’économie sociale et solidaire, Mamadou Ndiaye, qui a présidé l’ouverture des travaux, la modernisation du secteur de la microfinance va permettre de viabiliser des projets solidaires et assurer leur durabilité surtout en zones rurales.
« En articulant la microfinance à l’Économie Sociale et Solidaire, nous créons les conditions d’un nouveau modèle, centré sur l’accès équitable au financement, la viabilité des projets solidaires et l’autonomisation durable des populations vulnérables entreprenantes », a-t-il précisé. Pour y arriver, notre pays devra faire face aux défis majeurs liés à la digitalisation, à la mise en place d’un dispositif efficace de contrôle interne et à la professionnalisation des institutions de la microfinance.
Diégane DIOUF ( Correspondant)