Le chef de l’État est attendu dans la commune de Ndiayenne Pendao, dans le département de Podor. Bassirou Diomaye Faye va visiter le casier rizicole, dans le cadre de la chaîne de valeur 2, un programme financé par l’Agence sud-coréenne de développement (Koica).
Un séjour très attendu par les populations, notamment les producteurs. « L’arrivée du chef de l’État dans le département est pour nous une grande fierté. Ce n’est pas tous les jours que les citoyens ont la possibilité de voir d’aussi près le président de la République Bassirou Diomaye Faye. Nous nous préparons à lui réserver un accueil à la hauteur de sa dimension », a déclaré Boubacar Sall, président des producteurs d’oignons du Sénégal. Pour M. Sall, cette visite du chef de l’État est une opportunité pour exposer les doléances de la zone. « Nous avons des attentes et la principale demeure la route de Niandane. Sa concrétisation serait d’un apport non négligeable pour le développement du département. Niandane est une zone à fort potentiel agricole et il est plus que temps de disposer d’une piste de production », a insisté le maraîcher. Niandane est également une zone où on cultive l’oignon.
Boubacar Sall espère que le seul centre de stockage du département aura un autre visage, après le passage du chef de l’État. « Nous espérons qu’avec la visite du chef de l’État à Boubé, la capacité de stockage sera renforcée. Ce qui serait bénéfique pour tous les producteurs du département », a-t-il ajouté. « Le déplacement du président de la République est une occasion pour nous de lui présenter les difficultés auxquelles les acteurs sont confrontés, comme le financement de la campagne et l’étroitesse des parcelles attribuées aux ménages, malgré la disponibilité des terres dans la zone », a déclaré, pour sa part, Moussa Tall.
Ce producteur est le président de la Fédération des Groupements d’intérêt économique (Gie) du Ngallenka, une organisation faîtière d’agriculteurs qui exploitent les périmètres situés aux abords du cours d’eau portant le même nom. Président de la filière Gombo du département de Podor, Silèye Thiène, abonde dans le même sens. Il espère que la filière qu’il dirige sera désormais plus considérée dans la zone. « Le gombo commence à se faire un nom dans le département de Podor. Toutefois, nous avons des difficultés à accéder aux financements. Tout est absorbé par des filières comme la tomate, l’oignon ou encore le riz. Nous espérons que les choses vont bouger et que la filière gombo aura le traitement qu’elle mérite », espère-t-il.
Mamadou THIAM (Correspondant)