Les femmes du village de Mboyo, dans le département de Podor, ont bénéficié d’une formation sur la transformation des fruits et légumes. Une initiative du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) visant à renforcer leur autonomie économique.
Pendant cinq jours, une vingtaine de participantes issues de plusieurs groupements féminins ont été initiées aux techniques de valorisation des produits agricoles locaux. Selon Pape Moussa Dia, chef d’antenne du 3FPT pour les régions de Saint-Louis, Louga et Matam, cette action s’inscrit dans une dynamique d’appui à l’autonomisation des femmes rurales. « Le 3FPT est là pour accompagner les femmes dans la formation. L’engagement observé ici à Mboyo nous conforte dans notre mission. Ces femmes méritent d’être soutenues », a-t-il indiqué.
Les bénéficiaires, conscientes de l’impact de cette formation, ont exprimé leur satisfaction. « Nous perdions chaque année une bonne partie de nos récoltes. Grâce à ces nouvelles connaissances, nous pourrons désormais limiter les pertes », a témoigné Aïssata Ly, participante venue du hameau de Korkadié.
De son côté, Cheikh Ly, président du GIE Ly-Guéye-Dia, a encouragé les bénéficiaires à devenir des relais au service de toute la communauté. « C’est une première pour notre village. Nous espérons que ces femmes transmettront leur savoir à d’autres, pour contribuer au développement local », a suggéré M. Ly, connu dans la zone pour être un homme au service de sa communauté.
L’adjointe au maire de Guédé Village a salué la démarche, tout en remerciant les initiateurs. « C’est une belle opportunité pour ces femmes majoritairement agricultrices. Désormais, elles peuvent transformer leurs produits sur place. Au nom de la commune de Guédé Village, nous remercions le 3FPT qui a porté son choix sur notre localité », a déclaré Défatou Ly (nom corrigé si c’est bien l’orthographe).
Grâce à cette formation, les femmes de Mboyo disposent désormais de compétences qui leur permettront de mieux valoriser leurs récoltes, de réduire les pertes post-récolte et d’accroître leurs revenus.
Mamadou THIAM (Correspondant)


