Présent à l’Assemblée nationale ce samedi 28 juin pour l’examen du projet de loi n° 11/2025 portant loi de finances rectificative pour l’année 2025, le ministre des Finances et du Budget a pris la parole. Cheikh Diba assure que l’objectif de la LFR est de mettre en place la transparence à travers des recommandations de la Cour des comptes.
Selon lui, la Loi de finances rectificative ambitionne « le renforcement des mécanismes de contrôle interne et externe des finances publique ». Cela ne sera possible que grâce à un « strict respect de l’obligation de recourir à l’autorisation parlementaire pour tout recours à un emprunt et la publication régulière des données sur la dette et sur l’exécution des dépenses du budget », soutient-il devant les députés.
Pour Cheikh Diba, « l’exercice approfondi de régulation budgétaire entrepris par le gouvernement pour préserver la soutenabilité des finances publiques, afin de maîtriser le déficit budgétaire sur les court et moyen termes, permettra une réduction de certaines catégories de dépenses (109,08 milliards FCFA sur les crédits d’acquisitions de biens et services et transferts courants, 336,5 milliards FCFA sur les dépenses en capital sur ressources internes) ».
Le ministre estime par ailleurs que relancer la machine économique sénégalaise ne pourra se faire sans un « programme de soutien aux secteurs porteurs de croissance structuré autour de l’apurement des engagements de l’État auprès des acteurs économiques, la réorganisation, le renforcement et l’amélioration de l’efficacité des investissements publics ».
O.B.N