À l’issue de ce premier tour, la candidate sud-africaine est éliminée. Les voix qu’elle laisse derrière elle, bien que peu nombreuses, pourraient jouer un rôle à la marge dans la suite du scrutin. Lors du deuxième tour, Sidi Ould Tah prend la tête, devant Samuel Maimbo. Le score d’Amadou Hott, en revanche, chute à moins de 10 %, réduisant considérablement ses chances de succès.
Le Mauritanien Sidi Ould Tah, considéré comme l’un des favoris, arrive en deuxième position avec 33,21 % des voix. Il bénéficie d’un fort soutien des pays africains, totalisant 47,03 % des votes régionaux. Le Sénégalais Amadou Hott se classe troisième avec 17,62 % des suffrages, dont seulement 11,83 % des voix régionales. En quatrième position, la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala obtient 8,24 %, malgré un score régional relativement élevé de 13,68 %.
Le processus électoral entre désormais dans une phase décisive, avec un troisième tour — voire un quatrième si aucun candidat ne parvient à atteindre la majorité requise. Trois noms restent en lice : Sidi Ould Tah, Samuel Maimbo et Amadou Hott.
Le premier tour de l’élection à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), tenu ce 29 mai à Abidjan, a placé le Zambien Samuel Munzele Maimbo en tête, avec 40,41 % des suffrages, dont 26,57 % provenant des pays régionaux (États africains membres). Il doit donc une part importante de sa performance aux votes des 27 pays non régionaux, parmi lesquels figurent des puissances comme les États-Unis.