L’architecture actuelle de la dette n’est pas appropriée, c’est ce qu’a réaffirmé mercredi le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Car elle est « inéquitable » et « souvent déconnectée » des réalités des économies des pays en développement. Il s’exprimait lors d’une table ronde sur la dette souveraine, à l’occasion de la 4ᵉ conférence sur le financement du développement qui se tient à Séville.
Le président de la République du Sénégal a coprésidé mercredi à Séville, aux côtés du Président Pedro Sánchez, une table ronde sur la dette souveraine, un défi pour les pays en développement.
« Nous avons réaffirmé une conviction simple : l’architecture actuelle de la dette n’est pas appropriée. Elle est inéquitable et souvent déconnectée des réalités de nos économies et de nos priorités en termes d’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau ou à une alimentation saine et suffisante », a-t-il dit.
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En réalité, le chef de l’Etat sénégalais soutient que la gestion de la dette nécessite « une réforme ambitieuse et concrète ». Une réforme qui repose sur la justice et l’équité, la transparence, la révision des règles des agences de notation, ainsi que la solidarité, avec des clauses de suspension automatique en cas de choc.
« Ensemble, continuons de porter cette voix pour que la finance soit au service du développement humain », a ajouté le Président Diomaye.
Mariama DIEME