Dans la Vallée et le Delta d’autres cultures en plus du riz sont développées : des spéculations horticoles comme la tomate sur 2.000 ha, l’oignon sur 7.500 ha, la patate douce et la pomme de terre sur 3.000 ha et d’autres cultures adaptées aux basses températures sont cultivées.
Dans le cadre de l’appui à la professionnalisation, explique le Dg de la Saed, « nous avons organisé les acteurs des différentes chaînes de valeur en filières qui sont des cadres de concertation permettant de prendre en charge les différentes préoccupations liées à l’acquisition d’intrants avec des achats groupés par exemple, mais aussi à la commercialisation des produits agricoles, etc. Ce sont des cultures à haute valeur ajoutée, très rentables. Ces dernières années, on a noté l’arrivée d’agri businessmen qui s’intéressent principalement aux cultures maraîchères destinées souvent à l’export ».
Le directeur de la Saed invite les investisseurs sénégalais à exploiter ces opportunités et appelle les jeunes sénégalais à se formaliser enfin d’entreprendre dans la Vallée. « Ils trouveront sur place des structures de l’Etat prêtes à les accompagner dans l’élaboration de leur business plan, dans l’exploitation et dans d’autres types d’appuis régaliens de l’Etat ». Le Sénégal s’est, depuis plusieurs décennies, donné comme objectif d’atteindre la souveraineté alimentaire. Il s’agit pour notre pays de mettre en place des voies et moyens permettant de produire ce que nous consommons et de réduire les importations de denrées alimentaires. Par ailleurs, le blé, deuxième céréale la plus consommée dans le pays fait l’objet d’un vif intérêt.
Dans le Nord du pays, l’Isra, avec l’accompagnement de la Saed, a expérimenté et homologué 8 variétés de blé dur et tendre. Des champs écoles ont été mis en place. Selon le Dg de la Saed, la culture du blé occupe une place importante dans le cadre de la nouvelle stratégie.
Jeanne SAGNA (Correspondante)