Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Docteur Abdourahmane Diouf, a salué, mardi, une parfaite organisation de l’examen du Baccalauréat 2025. En visite dans la région de Matam, accompagné de ses homologues de l’Education nationale, Moustapha Guirassy et de la Formation professionnelle, Moustapha Njekk Sarré, Abdourahmane Diouf s’est rendu dans les centres des lycées de Kanel, Ourossogui et de Matam où il a tenu à rendre hommage à cette académie pour ses performances.
MATAM-Pour cette session 2025 du Baccalauréat général, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf a effectué la traditionnelle visite des centres à Matam. Une occasion selon lui de rendre un hommage aux élèves, aux parents d’élèves et aux enseignants pour les performances enregistrées en 2024, lors de la précédente session. Matam s’était classée première des académies au niveau national avec un taux de réussite 56,60%.
Le ministre de l’Enseignement supérieur était accompagné de ses homologues hier à Matam. Il est accompagné par le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy et celui de la Formation professionnelle et technique, Moustapha Njeek Sarré.
Arrivée à l’aéroport vers 9 h, la délégation ministérielle a d’abord, été accueillie par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Tafsir Baba Anna, l’adjointe au préfet, Néné Diombana Cissé et l’Inspecteur d’académie (Ia), Oumar Mamoudou Guèye. Le convoi du ministre a, ensuite, pris la direction du centre du lycée de Kanel, première étape de la tournée. Sur place, l’atmosphère est tranquille. Les candidats sont encore dans les salles. D’ailleurs, on les voit pencher sur leurs copies à travers les fenêtres. Pendant ce temps, le ministre et sa délégation se dirigent vers le bloc administratif pour s’entretenir avec le président du jury et le chef du centre afin de s’enquérir du bon déroulement de l’examen. Après cet entretien, Dr Abdourahmane Diouf s’est également rendu dans une classe pour voir les candidats. « Le gouvernement a envoyé une forte délégation pour venir vous encourager », a déclaré Abdourahmane Diouf. Il en a profité pour magnifier, d’ailleurs, la bonne organisation de cet examen au niveau national. Il a indiqué que celui-ci se déroule sans couac au niveau national.
Si l’année dernière, le déroulement de l’examen a été marqué par des cas de tricheries ou de fuites, tel n’est pas le cas cette année. C’est d’ailleurs le constat fait par le ministre. « On avait deux choses que nous redoutions. La première, c’est la question des téléphones. Car l’année dernière, à cette heure, nous étions en train de régler, de gérer des crises par rapport à l’utilisation des téléphones, notamment à Kaolack», a-t-il fait remarquer. La deuxième chose, a-t-il ajouté, « c’est la fuite des épreuves ». Selon Abdourahmane Diouf, « avec les réseaux sociaux, une épreuve peut démarrer à 8 h et à 8 h 30, elle peut se retrouver sur la toile. Fort heureusement, aucun cas de fuite n’a été signalé pour cette fois-ci ». « À ce stade, le Bac se passe très bien, nous avions dit que nous voulions un Bac sans couac. Et, c’est le cas pour le moment », a rappelé le ministre de l’Enseignement supérieur, exhortant les candidats à faire preuve de responsabilité.
Un hommage rendu à la région de Matam
Après l’étape de Kanel, le cortège du ministre a fait demi-tour en destination du centre du lycée El Hadji Yéro Basse d’Ourossogui. Dans ce centre, le ministre de l’Enseignement supérieur a également discuté et échangé avec le personnel enseignant sur l’organisation de l’examen. Abdourahmane Diouf s’est réjoui de la bonne tenue des épreuves.
Il en a profité pour revenir sur le choix de Matam. « Nous nous sommes dits que cette année, il fallait décentraliser. Mais pour décentraliser, il faut un critère. Et le critère le plus objectif que nous avons trouvé qu’au-delà des inspections d’académie (Ia), trouver la région qui a été première au classement des régions administratives du Bac de 2024. Et, de toute évidence, c’était la région de Matam ». Pour lui, cette visite est une occasion « pour rendre hommage à la région de Matam, aux élèves, aux parents d’élèves et aux enseignants afin de leur dire qu’ils ont fait un résultat exceptionnel qui mérite la reconnaissance de la république ».
Outre d’être arrivée en tête au niveau national, Dr Abdourahmane Diouf ajoute qu’il y a des particularités à Matam qu’il faut souligner pour pouvoir faire une comparaison avec les autres régions administratives. Il explique que la 11e région du Sénégal est en haut du tableau par rapport à la moyenne nationale du Bac de l’année passée et elle occupe aussi la première place en termes de représentation des filles. À titre d’exemple, il a affirmé que « 63% des bacheliers de cette région sont des filles ».
Pour cette édition, l’académie de Matam a présenté 4.401 candidats dont 63,01% sont des filles. Ils sont répartis sur 27 centres dont 16 principaux et 11 secondaires. Le nombre de candidats a connu une légère hausse par rapport à l’année précédente. À l’échelle du territoire national, 166.402 candidats planchent, depuis hier, sur les épreuves du Baccalauréat général. Les filles représentent 59,08 % des candidats.
Par Falel PAM (correspondant)