Au total, 166.402 candidats dont 59,08% de filles vont plancher à partir d’aujourd’hui, sur les épreuves du Baccalauréat général 2025 sur l’ensemble du territoire national, a-t-on appris du directeur de l’Office du Bac. Ils sont répartis dans 387 centres principaux et 92 secondaires à travers le pays.
La session normale du Baccalauréat général 2025 démarre aujourd’hui, mardi 1er juillet à travers le territoire national. L’examen réunit, cette année, 166.402 candidats, dont 59,08% de filles. Les séries littéraires continuent de dominer les inscriptions. Cette année, 137.044 candidats sont enregistrés dans ces filières. À cela s’ajoutent 1.538 inscrits en série franco-arabe (LA-SA) et 5.860 candidats en arabe classique (L-AR), tous provenant du privé. Les filières scientifiques comptent 26.628 candidats ; soit 16% de l’effectif global. « Une proportion modeste, mais significative, qui témoigne de la montée progressive de l’intérêt pour les sciences dans un pays résolument tourné vers l’innovation et la transformation structurelle », a indiqué, dans un entretien avec « Le Soleil », le Pr Cheikh Ahmadou Bamba Guèye, directeur de l’Office du Bac.
Une logistique impressionnante a été mise en place par l’Office du Bac concernant l’organisation de cet examen. 480 centres d’examen (387 centres principaux et 92 secondaires) sont ouverts à travers le territoire pour abriter les 506 jurys. « C’est une mobilisation nationale. Tous les maillons du système éducatif, mais aussi les forces de défense, sont mis à contribution pour garantir la fiabilité de cet examen. Au total, ce sont 45.000 personnes qui sont engagées dans l’organisation de l’épreuve. On peut citer, notamment, les professeurs, les surveillants, des présidents de jury, correcteurs, inspecteurs, agents administratifs, convoyeurs de sujets et de copies, etc. », informe le Pr Guèye. Un processus de plus en plus numérisé « Le rôle des forces de l’ordre est préventif, dissuasif et, au besoin, répressif. Elles veillent à la sécurité des sujets, au bon déroulement des épreuves et à l’intégrité du processus », précise le directeur de l’Office.
Outre la logistique, l’édition 2025 du Baccalauréat mise également sur la dématérialisation et les outils numériques. Les candidats reçoivent par Sms leur numéro de table, centre de composition et même les résultats. « Une plateforme web a également été mise en place pour vérifier l’authenticité des diplômes et générer des extrants (relevés de notes, duplicatas, attestations, etc.) », a indiqué Cheikh Ahmadou Bamba Guèye. « À travers cet effort coordonné, l’État sénégalais réaffirme son engagement en faveur d’un système éducatif performant, inclusif et crédible », a-t-il affirmé. Le Bac, dit-il, « n’est pas une simple formalité. C’est un rite de passage vers la citoyenneté active, l’enseignement supérieur et la vie professionnelle. Il mérite toute la rigueur et toute la solennité que nous lui accordons ».
Daouda DIOUF