Le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) démarrage aujourd’hui, mercredi 16 juillet sur l’étendue du territoire national, en Gambie et en Arabie Saoudite. L’examen réunit cette année 191.810 candidats, dont 58,35% de filles. Ceux-ci sont répartis dans 1.192 centres d’examen abritant 1.341 jurys.
Comparé à l’année dernière, le nombre de candidats inscrits à l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) connait une hausse de 445 élèves, passant de 191.365 en 2024 à 191.810 candidats en 2025. Prévu à partir d’aujourd’hui, mercredi 16 juillet, sur toute l’étendue du territoire national, en Gambie et en Arabie Saoudite, l’examen se tient dans 1.192 centres abritant un total de 1.341 jurys, renseigne Papa Baba Diassé, le directeur des examens et concours au ministère de l’Éducation nationale.
Comme pour le Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et le baccalauréat, les filles sont encore plus nombreuses que les garçons pour cet examen. Elles représentent 58,35% de l’effectif global. Selon M. Diassé, toutes les dispositions sont prises pour un déroulement correct des épreuves. « Comme lors de l’administration des épreuves de l’examen du Cfee, des dispositions particulières sont encore prises pour les candidats en situation de handicap. Il s’agit notamment de la transcription en braille des épreuves pour les non-voyants, l’agrandissement de la police des écritures pour les malvoyants, l’application du tiers temps pour les autres types de handicaps », a rappelé le directeur des examens et concours.
Il précise que l’innovation majeure dans la gestion des examens et concours depuis la session 2024 est « la digitalisation sécurisée de l’ensemble du processus ». À en croire M. Diassé, « de l’enrôlement des candidats à la délivrance des diplômes, tout a été dématérialisé grâce à la plateforme Anadole, accessible en temps réel à tous les acteurs en fonction de leur niveau de responsabilité ».
Ce dispositif, dit-il, présente plusieurs avantages. Papa Baba Diassé cite notamment la publication simultanée des résultats pour le Cfee et de l’entrée en 6e ; l’organisation et la publication des résultats des concours d’excellence avant la rentrée des classes ; un gain de temps significatif dans le traitement des données. En plus, ajoute-t-il, ce dispositif a permis de renforcer la transparence et la fiabilité des examens grâce à l’introduction de la saisie contradictoire des notes des candidats. Il souligne aussi la numérisation des dossiers des candidats et l’archivage électronique des documents d’examen et la diffusion des résultats par Sms, entre autres.
Sur instruction du ministre de l’Éducation nationale, M. Diassé rappelle aux parents et aux candidats l’interdiction formelle du téléphone portable et de tout autre appareil connecté dans les centres d’examen. Concernant la sécurisation des épreuves, le directeur des examens et concours rassure qu’un dispositif est mis en place, en rapport avec les inspecteurs d’académie. « La levée des épreuves à la direction des examens et concours a démarré depuis le 8 juillet dernier », informe Papa Baba Diassé.
Prédominance des candidats du privé dans l’académie de Dakar
Dans l’académie de Dakar, le nombre de candidats inscrits au Bfem est de 16.328, dont 55% provenant des établissements privés contre 37 % pour le public et 8 % de candidatures libres. Selon les statistiques, l’inspection de l’éducation et de la formation (Ief) des Parcelles assainies concentre le plus grand nombre de candidats avec 5.664 inscrits. L’académie de Dakar présente aussi 34 candidats à besoins éducatifs spéciaux, principalement en situation de handicap moteur (26 cas).
Cheikh Faye, l’inspecteur d’académie précise que des aménagements spécifiques sont prévus pour garantir l’équité dans le traitement de candidats, surtout ceux vivant avec un handicap. Il souligne par la même occasion que 409 candidats, soit environ 2,5 % du total, se présentent sans extrait de naissance. Selon M. Faye, l’organisation du Bfem mobilise 3.355 intervenants, dont 1.691 surveillants, 1.430 correcteurs et 234 secrétaires, avec une représentation masculine dominante, notamment chez les secrétaires (85,5 %).
Papa.C. NGOME