L’inspecteur d’académie par intérim de Kédougou, Jamal Abdel Nasser Diallo, a informé que pour le CFEE, 5 478 candidats seront présentés au niveau de l’académie de Kédougou. Pour le BFEM, ils seront 1 812 candidats, et pour le Bac, 1 292 candidats. Il a fait cette révélation lors du comité régional de développement (CRD) sur les examens et concours, tenu ce jeudi à Kédougou.
Jamal Abdel Nasser Diallo a, en préambule, indiqué qu’un rappel des résultats de l’année passée a été effectué, avant d’aborder l’organisation matérielle des différents examens (le CFEE, le BFEM, le Bac technique, le Bac général).
« Nous avons terminé par des recommandations. Pour le CFEE, au niveau de l’académie, nous avons 5 478 candidats. Pour le BFEM, nous avons 1 812 candidats, et pour le Bac, 1 292 candidats », a-t-il précisé.
Il a affirmé, à ce sujet, que tout le dispositif à mettre en place a été discuté lors de ce CRD. Il s’agira, selon lui, tout simplement de mettre à la disposition des centres toute la logistique nécessaire pour une bonne organisation des examens, notamment les surveillants, les professeurs-correcteurs, la préparation matérielle des centres, la mise hors délestage — si possible — de ces centres d’examen, ainsi que leur mise en réseau.
« Il y a aussi des centres principaux, comme des centres secondaires. Les épreuves des centres secondaires seront transportées vers les centres principaux. Cela nécessite donc un dispositif organisationnel permettant d’assurer ce transfert. Nous connaissons la particularité de Kédougou : ce sont des zones qui ne sont pas desservies par le transport en commun. Nous lançons donc un appel aux collectivités territoriales et aux sociétés minières pour nous aider à transporter les enseignants chargés de la surveillance et de l’organisation matérielle de ces examens », a-t-il plaidé.
Jamal Abdel Nasser Diallo n’a pas manqué d’appeler également les parents d’élèves à faire preuve de vigilance, en demandant tout simplement à leurs enfants de ne transporter aucun ouvrage, manuscrit, téléphone ou appareil connecté dans les centres d’examen.
« C’est strictement et formellement interdit. Il n’y a donc pas de tolérance à ce niveau. Il faut se départir de tout ce matériel et venir aux centres d’examen armés de confiance. Il faut essayer de se lever tôt, se rendre dans les centres, gérer le stress lié aux examens, et tout se déroulera bien », a-t-il vivement conseillé.
Amadou DIOP (Correspondant)