Les membres du Comité du dialogue social secteur éducation et formation (Cds/Ef) ont tenu, hier, à Thiès, un atelier pour réviser les textes régissant leur structure afin de l’adapter au contexte actuel.
Pour répondre aux exigences et mutations actuelles de transformation du secteur de l’éducation, le Comité directeur du dialogue social/secteur Éducation et formation (Cds/ Ef) a jugé nécessaire de passer en revue certains textes régissant son fonctionnement et son organisation afin de les améliorer. C’est l’objectif de l’atelier que la structure a tenu, hier, à Thiès.
Comme l’a souligné à l’ouverture des travaux, Kassa Diagne le président du Cds/Ef, il s’agit d’identifier les manquements et certains aspects inefficaces notés dans le cadre réglementaire et essayer de les réactualiser afin d’avoir des textes pertinents en phase avec les exigences du moment et les nouvelles orientations des autorités.
« Le diagnostic situationnel qui a été fait a montré que beaucoup de défis interpellant la pertinence du cadre restent à relever, d’où la nécessité d’améliorer le management du dialogue social », a déclaré M. Diagne.
À l’en croire, la faible représentativité des acteurs sociaux dans les instances locales, le manque d’harmonisation entre les différents niveaux du dispositif ainsi que l’appropriation de la portée du dialogue social par les acteurs déconcentrés et décentralisés constituent les points faibles qui ont réduit l’impact des réformes éducatives. Ainsi, pour rendre plus efficace le comité, il estime qu’il est nécessaire de le doter d’un cadre rénové, structuré et inclusif. « Ceci ne peut se réaliser que par la révision et l’actualisation des textes, notamment ceux du cadre réglementaire et organisationnel », précise Kassa Diagne.
Le comité entend élargir et diversifier les acteurs en impliquant les collectivités territoriales, les organisations syndicales d’enseignants, entre autres. La structure, selon son président, se veut un levier stratégique pour la gouvernance du système, mais aussi un espace de concertation pérenne entre le gouvernement, les syndicats et les organisations de la société civile.
Pape Coly NGOME

