Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) a injecté 13,76 milliards de francs CFA dans les huit universités publiques sur trois ans, en complément des allocations budgétaires classiques. Ce financement a été alloué lundi, dans le cadre de la signature des contrats de performance entre la tutelle et ces universités.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) a procédé lundi à la signature des contrats de performance avec les 8 universités publiques du pays. À cette occasion, le Mesri a annoncé l’octroi de 13,76 milliards de francs CFA aux huit universités publiques sur trois ans. Ceci, en complément des allocations budgétaires classiques.
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« Le contrat de performance, c’est un modèle de financement entre le ministère et les universités publiques pour leur donner un budget qui doit être fléché sur des besoins particuliers de nos universités », a expliqué le ministre Abdourahmane Diouf.
Grâce à ce contrat de performance, la tutelle donne un budget aux universités et elle fixe un certain nombre d’obligations que celles-ci doivent remplir.
« Cela veut dire qu’on est au-delà de l’octroi du budget annuel de l’État. Là, on est dans un contrat. On est dans du donnant-donnant. Nous donnons de l’argent et nous attendons de la qualité. Les universités l’ont très bien compris », a-t-il précisé.
Ainsi, indique le ministre, ils ont négocié avec eux pendant beaucoup de mois et il a été convenu d’un certain nombre d’obligations de part et d’autre.
Un moyen de régler le problème du calendrier universitaire
« Le contrat a été signé aujourd’hui avec les huit universités et nous sommes sûrs que très rapidement, nous allons commencer à avoir des impacts sur l’enseignement supérieur. Depuis longtemps, nous travaillons sur le chevauchement de l’année académique. Nous travaillons à rétrécir les années pour résorber le gap », a-t-il dit.
D’après lui, les recteurs dans les différentes universités ont anticipé sur ce travail et ce nouveau budget alloué va leur permettre « très rapidement » de régler le problème du calendrier universitaire.
De ce point de vue déjà, le ministre Abdourahmane Diouf estime que c’est « une réussite » avant même d’avoir commencé. Pour le reste, la tutelle est en plein dans l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (Antesri).
« En signant ces différentes conventions, nous sommes sûrs que l’université sénégalaise va vers des lendemains meilleurs en termes de calendrier académique, en termes de qualité d’enseignement, en qualité d’encadrement des étudiants et de façon globale en termes de performances », a-t-il soutenu.
Mariama DIEME